La bourse de Paris évolue s'effrite de 0,1% à -0,2% et le CAC40 tente de s'équilibrer autour des 7.625 points.
Ce léger repli se déroule dans des volumes anecdotiques (1MdE en près de 7 heures de cotations), malgré la dynamique du secteur auto avec +2,6% pour Renault et +2% pour Stellantis.
Le CAC40 se trouve en réalité plombé par un unique titre qui représente 100% de la baisse du jour : Total-Energies lâche en effet -3,3%, malgré des résultats canons et une hausse de 7% du dividende.

Laura Corrieras -gérante de portefeuilles d'actions Indosuez Wealth Management- met en garde contre un certain nombre d'incertitudes ayant tendance à perdurer, notamment en ce qui concerne les aspects économiques et géopolitiques.

'Compte tenu du caractère plus cyclique du marché actions européen, si les indicateurs macroéconomiques venaient à être plus faibles qu'anticipé ou le scénario Goldilocks (Boucles d'or) remis en question, la zone pourrait sous-performer les autres marchés', prévient-elle.

'Mais il est trop tôt pour acter vers ce scénario', ajoute la gérante.

Si les publications de résultats restent au centre des attentions, les investisseurs suivront aussi les indicateurs économiques du jour, avec l'espoir qu'ils confirment le scénario d'un 'atterrissage en douceur'.

Wall Street est anticipé en légère hausse (+0,3%), ce qui entretient le suspens au sujet du test imminent des '5.000' par le S&P500: le 'VIX', le baromètre du stress qui est associé au 'S&P' retombe en zone de 'complaisance' sous les 13 (vers 12,9): rarement les gérants ont été si peu couverts sur des cours qui flirtent avec des records absolus.
Plusieurs records absolus pourraient tomber dès les 1ers échanges sur les 3 principaux indices US.

Sur le front des statistiques, le déficit commercial des Etats-Unis s'est légèrement creusé à 62,2Mds$ en décembre 2023, par rapport à celui de 61,9 milliards du mois précédent (qui a été révisé d'une estimation initiale de 63,2 milliards), selon le Département du Commerce.

Cette augmentation de 0,5% du déficit d'un mois sur l'autre reflète une hausse à peu près parallèle des importations de biens et services par les Etats-Unis, de 1,3% à 320,4 milliards de dollars, et de leurs exportations, de 1,5% à 258,2 milliards.

Côté Europe, la production industrielle allemande a subi en décembre une baisse bien plus marquée que prévu (-1,6%) montrent des statistiques officielles publiées mercredi qui confortent la mauvaise passe connue actuellement par la première économie d'Europe : il s'agit de son sixième mois consécutif de repli.

Sur le marché obligataire, les rendements des bons du Trésor américain poursuivent leur repli de la veille alors que le calendrier sur les baisses de taux à venir demeure encore très incertain.

Le rendement des Treasuries se détend à la marge de -1Pt de base à 4,082% et mais les rendements de référence de la zone euro évoluent en sens inverse avec le Bund allemand qui affiche +0,5Pt à 2,284%, idem pour nos OAT à 2,801%.

Le marché pétrolier reste robuste en attendant la publication, dans l'après-midi, des chiffres des stocks hebdomadaires de brut aux Etats-Unis. Le prix du Brent grappille +0,3% à 79$ le baril, le WTI grappille 0,2% à 73,6$ sur le NYMEX.

Dans l'actualité des sociétés françaises, TotalEnergies publie au titre de l'exercice 2023 un résultat net ajusté en baisse de 36% à 23,2 milliards de dollars, soit 9,40 dollars par action (-33%), ainsi qu'un EBITDA ajusté en recul de 30% à 50 milliards.

Par ailleurs, TotalEnergies et ses partenaires annoncent le démarrage de la production du champ d'Akpo West sur le bloc PML2 (dont le groupe français est l'opérateur avec une participation de 24%), situé à 135 kilomètres au large de la côte du Nigéria.

Amundi publie un résultat net ajusté en hausse de 3,9% à 1,22 milliard d'euros au titre de l'année 2023, traduisant des revenus nets ajustés en hausse de 2,1% à 3,2 milliards pour des charges ajustées en augmentation au même rythme, à 1,71 milliard.

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