La bourse de Paris réduit de moitié ses gains en 90 minutes, repassant d'une progression et +1% (vers 8.030) à +0,5% vers 7.995.
L'enjeu de cette séance va consister a terminer au-dessus des 8.000 car revoir les 8.030 est illusoire.
La barre des 1MDE de transactions vient juste d'être franchie vers 17H, fermeture de la bourse de Londres oblige (arbitragistes et teneurs de marché absents).

Le CAC40 reste tiré par Teleperformance (+5,6%) devant Axa (+2,3%) et Thalès (+1,8%).

L'Euro-Stox50 gagne 0,6% vers 4.950: les chartistes prévoyaient un retour au contact des 5.000 de façon imminente mais les gains de Wall Street ne sont pas au niveau des attentes avec +,3% pour le Dow Jones et +0,6% sur le S&P500 et le Nasdaq.

Les hausses du jour, ainsi que les gains de ma semaine précédente contredisent pour l'instant le vieux proverbe boursier qui préconise de 'Vendre en mai, puis de s'en aller' (sell in may and go away).

'Nous avons réexaminé cet adage du marché et constaté qu'il est bien plus qu'un simple cliché', soulignent les équipes de J. Safra Sarasin.

'En effet, les performances durant les mois d'été ont toujours été plus faibles, toutes régions, secteurs et périodes confondus', rappelle la banque privée.

'Nous prévoyons toujours une hausse des actions d'ici la fin de l'année, mais il est probable que les prochains mois suivent le schéma saisonnier habituel avec seulement une progression modérée', ajoute-t-elle.

Les investisseurs ne semblent en effet ne plus attendre qu'une chose dans un avenir proche: que la Réserve fédérale se décide enfin à baisser ses taux, une perspective qui reste entourée du plus grand flou.

Au rang des rares indicateurs figurant à l'agenda cette semaine, l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan permettra, vendredi, de cerner un peu mieux le moral actuel des ménages américains.

En Europe, les indices PMI des services - qui avaient réservé de bonnes surprises dans leurs versions préliminaires - pourraient se révéler un peu moins flatteurs dans les versions définitives aujourd'hui.

Toujours sur le front des statistiques, en mars 2024 par rapport au mois précédent, les prix à la production industrielle ont baissé de 0,4% dans la zone euro et de 0,5% dans l'UE, selon les estimations d'Eurostat, après des diminutions de 1,1% dans la zone euro et de 1% dans l'UE en février.

Dans la zone euro, les prix à la production industrielle ont augmenté de 0,4% pour les biens de consommation non durables, de 0,1% pour les autres biens, et diminué de 1,8% pour l'énergie. A l'exclusion de l'énergie, ils ont ainsi augmenté de 0,2%.
Les marchés obligataires poursuivent leur embellie avec avec -3,5Pts de rendement sur les OAT et les BUNDS (à 2,985% et 2,475% respectivement), les T-Bonds se sont retournés dans l'après-midi et d'une détente de -3Pts vers 14h30 les voici affichant +1Pt de base à 4,508%.
Le Dollar fléchit encore et l'Euro s'apprécie symétriquement de +0,2% vers 1,0780, l'once d'or se redresse de +à,5% vers 2.324$/Oz.
La glissade de l'Or noir se poursuit et le baril de Brent lâche pratiquement -1% et recule sous 83$, soit -10% depuis le 14 avril dernier.

Parmi les entreprises qui n'ont toujours pas publié leurs résultats trimestriels, le géant américain du divertissement Disney, le fabricant de puces britannique Arm et le groupe pétrolier BP annonceront les leurs cette semaine.

Plusieurs entreprises françaises vont aussi publier leurs résultats cette semaine, dont Alstom, Arkema ou Bouygues.

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