COBLENCE (dpa-AFX) - Le fournisseur de logiciels Compugroup, spécialisé dans les cabinets médicaux et les hôpitaux, a enregistré une baisse de son chiffre d'affaires en raison de la disparition d'effets exceptionnels. Au premier trimestre, les recettes ont diminué de deux pour cent pour atteindre 284,6 millions d'euros, a annoncé l'entreprise SDax mercredi à Coblence. L'année dernière, Compugroup avait encore enregistré des recettes supplémentaires grâce au changement de connecteurs pour l'infrastructure télématique dans le cadre de l'introduction de l'ordonnance électronique - celles-ci font désormais défaut. Corrigé de cet effet unique, le chiffre d'affaires a augmenté organiquement de 3,4 %. Les analystes avaient espéré davantage en ce qui concerne l'évolution générale du chiffre d'affaires. Le cours de l'action Compugroup a été nettement sous pression mercredi.

À la mi-journée, le titre était en baisse d'environ 5,4 % et faisait ainsi partie des plus gros perdants de l'indice des petites valeurs SDax. Les investisseurs en titres de l'entreprise doivent actuellement avoir les nerfs solides. Ceux qui détiennent l'action en portefeuille depuis cinq ans en ont perdu plus de la moitié. Rien que depuis le début de l'année, le titre a baissé d'environ 27 pour cent.

Pourtant, selon l'analyste de la Baader Bank Knut Woller, le premier trimestre ne s'est pas si mal passé pour Compugroup. Il a surtout loué les chiffres des bénéfices. Le résultat opérationnel corrigé des effets exceptionnels (Ebitda ajusté) a augmenté d'un pour cent par rapport à la même période de l'année précédente pour atteindre 60,7 millions d'euros. La marge opérationnelle correspondante (marge Ebitda ajustée) s'est améliorée de 0,7 point de pourcentage pour atteindre 21,3 %. Au final, Compugroup a gagné 18,4 millions d'euros grâce à un meilleur taux d'imposition, contre près de 14,5 millions à la même période de l'année précédente.

Toutefois, le chiffre d'affaires est resté en deçà des attentes, même du point de vue de Woller. Il a rappelé la concurrence acharnée à laquelle l'entreprise était encore confrontée l'année dernière. "Alors que celles-ci devraient encore se poursuivre au deuxième trimestre, les affaires devraient s'améliorer au cours du second semestre".

Le directoire a entre-temps confirmé ses objectifs annuels. Le résultat avant intérêts, impôts et amortissements, corrigé des effets exceptionnels, devrait passer de 265 millions d'euros l'année précédente à une fourchette comprise entre 270 et 310 millions d'euros. Le résultat devrait augmenter de quatre à six pour cent sans tenir compte des effets de change et de l'achat et de la vente de parties de l'entreprise./ngu/zb/stw/stk