L'équipementier pour l'aérospatiale et la défense avait lancé une offre de 8,2 milliards d'euros sur Zodiac en janvier, et l'avait abaissée en mai à 6,8 milliards après la découverte de difficultés supplémentaires chez sa cible, qui avait déjà accumulé les retards de livraisons de sièges et d'équipements de cabine.

La CE estime dans un communiqué que l'opération ne posera pas de problèmes de concurrence sur les marchés en cause.

"Safran et Zodiac sont deux acteurs français majeurs des marchés aéronautiques, mais la concurrence qui s'exercera sur ces derniers en Europe restera vive", dit Margrethe Vestager, commissaire chargée de la politique de concurrence, citée dans le communiqué.

"Nous pouvons donner notre feu vert à cette opération et à l'émergence d'un acteur européen de premier plan à la lumière des règles de l'UE en matière de concentrations."

Le mariage Safran-Zodiac entre dans une vague de consolidation du secteur, marquée aussi par le projet de rachat du spécialiste de l'avionique Rockwell Collins par United Technologies.

(Robert-Jan Bartunek, avec Cyril Altmeyer à Paris, édité par Jean-Michel Bélot)