(MT Newswires) -- Dans le domaine de l'assurance dommages et biens, le PDG d'AXA, Thomas Buberl, met en lumière un risque majeur : le changement climatique. Il constate une hausse significative du nombre de catastrophes naturelles, incluant non seulement les événements majeurs tels que les ouragans, mais aussi les feux de forêt, les inondations et les sécheresses. Cette tendance à la hausse a pour conséquence une augmentation des coûts liés à ces catastrophes naturelles.

Pour évaluer le risque associé au changement climatique, AXA ne se repose plus uniquement sur les données historiques, car la dynamique climatique a évolué. L'entreprise collabore étroitement avec les scientifiques afin de mieux comprendre quel impact le réchauffement planétaire pourrait avoir sur la prise de risque. En conséquence, AXA a réduit sa prise de risque par rapport au passé, adoptant une approche plus prudente face à cette nouvelle réalité.

Buberl explique que l'augmentation de la fréquence des ouragans peut avoir un effet paradoxal sur le secteur de l'assurance. D'une part, elle peut stimuler la demande d'assurance en renforçant la prise de conscience autour de la nécessité de se protéger contre ces événements. D'autre part, cela implique un nombre plus élevé de réclamations à indemniser. Cependant, il souligne que la prévention est une stratégie qui porte ses fruits, comme le montrent les coûts des sinistres qui ont tendance à diminuer avec le temps, même en prenant en compte l'inflation, comme en témoigne la comparaison des coûts engendrés par les ouragans Katrina et Irma, espacés de 15 ans.

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