Fabricant suisse d'arômes et de parfums, Givaudan (-2,33% à 3937 francs suisses) se replie à Zurich après la présentation de ses ventes au premier trimestre 2024. Sur cette période, le groupe a généré pour sa division arômes un chiffre d'affaires inférieur aux attentes de 922 millions de francs suisses. Celui-ci progresse de 9,3% hors effets de changes mais recule de 1,5% après conversion en francs suisses. Le marché anticipait des ventes à 931 millions de francs suisses et Jefferies à 939 millions.

Toutefois, au cours des trois premiers mois de l'année 2024, Givaudan a enregistré des ventes de 1,82 milliard de francs suisses, soit une augmentation de 12,6% à périmètre constant et de 2,8% en francs suisses. Elles dépassent le consensus de Jefferies (1,76 milliard) et celui du marché (1,77 milliard).

Le chiffre d'affaires de la division parfumerie et beauté s'est élevé à 900 millions de francs suisses, soit une progression de 16,3% en glissement annuel et de 7,5% en francs suisses. Il dépasse aussi le consensus du marché (850 millions) et l'estimation de Jefferies (823 millions).
Le broker s'attendait cependant à une légère réaction positive de l'action. 

"Nous sommes satisfaits de notre très bon début d'année 2024, porté par une forte dynamique dans nos activités établies et un niveau élevé de nouveaux contrats. Cette forte croissance a été réalisée sur l'ensemble des marchés et des segments.", commente Givaudan, suite à cette publication trimestrielle.

Par région, la plus forte progression des ventes revient à l'Amérique latine avec 5,8%, l'Europe a avancé de 4,9% et l'Amérique du Nord de 1,2%. Seule l'Asie-Pacifique a reculé de 0,7%.

Le groupe a commencé l'année avec une forte dynamique commerciale et a maintenu ses opérations et sa chaîne d'approvisionnement mondiale à un niveau élevé, face à une demande accrue en volume de la part des clients et à des défis persistants au niveau de la chaîne d'approvisionnement.

Côté perspectives, la fabricant de parfums anticipe pour 2024 une croissance de ses ventes de 4 à 5% à périmètre constant et un flux de trésorerie disponible d'au moins 12%, tous deux mesurés en moyenne sur le cycle stratégique de cinq ans.