Lausanne (awp/ats) - Vetropack promet de mener "une évaluation approfondie" des propositions de son personnel pour éviter une fermeture du site de St-Prex. Cet examen devrait probablement durer jusqu'à la mi-mai.

"Nous tenons à prendre le temps d'examiner en détail et d'évaluer l'ensemble des propositions. Ce n'est qu'ensuite que nous prendrons et annoncerons notre décision sur l'avenir de l'usine de St-Prex", explique jeudi Claude Cornaz, président du conseil d'administration, dans un communiqué.

Mardi, le personnel, soutenu par les syndicats Unia et Syna, avait remis sa copie à l'issue de la procédure de consultation. Ce dossier de plus de 50 pages chiffre les investissements, les modernisations et les innovations nécessaires pour sauver la verrerie.

Le personnel défend un projet "solide économiquement et innovateur écologiquement pour assurer l'avenir de l'entreprise". Elle propose notamment l'adoption d'une technologie de fusion de verre par oxy-combustion connectée à un générateur d'oxygène.

La faisabilité de ces propositions est actuellement à l'étude chez Vetropack, l'un des plus grands fabricants européens de verre d'emballage. Le Conseil d'administration prendra ensuite une décision finale sur l'avenir du site.

Pour rappel, la procédure de consultation s'était ouverte le 3 mars dernier, une étape obligée lorsque de nombreux licenciements sont redoutés. Selon le groupe, des analyses avaient montré que "la compétitivité et les possibilités de développement du site étaient négatives". Le site était menacé de fermeture avant la fin de l'année, avec la suppression de la majeure partie des 175 emplois.

"Quelle que soit l'issue de la période de consultation, Vetropack n'a en aucun cas l'intention de se retirer de son marché d'origine, la Suisse", assure le communiqué. Le siège de l'entreprise restera à Bülach (ZH) et le secteur du recyclage du verre (Vetrorecycling) se poursuivra dans tous les cas avec les partenaires au niveau communal.

ats/al