Par La mosquée Omayade de Damas, et le marché aux dattes tout à coté respirent la sérénité. A Monastir la Tunisie de toujours et de maintenant tient ses quartiers. Dans le Hoggar au coeur du Sahara les Touaregs pleins de noblesse et d'hospitalité accueillaient le visiteur, de même les souks de Teheran et Isfahan.
Et le désert Libyen et celui du Mali . Beauté, paix, tolérance.
Pardon je me trompe. Printemps, foules, cris de liberté. Formidable. Et, assassinat du chef de l'opposition à Tunis, armée et police combattent les manifestants au Caire. A Port Said incendies, tueries. Les armes de Khadafi servent à tous les terrorismes. Si vous voulez partir dans le désert vous risquez enlèvement, rançon, assassinat. En Syrie lutte à mort entre pouvoir et religions, sunnites, chiites, alaouites. Le vaincu risque l'extermination.
Le feu le sang, la mort.
Drôle de printemps !
Et bien entendu l'économie trinque et donc les habitants sont à la peine. Où que l'on se tourne l'économie va mal.
Les touristes ont peur. 20 à 40% de moins malgré des prix en baisse partout. Donc moins et pas cher.
En Tunisie les mines de phosphate produisent 40% de moins. En Egypte la monnaie a perdu sa valeur. Les investissements européens et américains ont été partagés par deux, le chômage grimpe en flèche.
Surtout celui des jeunes qui s'envole. Les exportations s'écroulent. Les Etats sont surendettés et incapables de rembourser. Bref une catastrophe !
Le FMI suspend son aide à l'Egypte. Les nouveaux gouvernements colmatent les brèches comme ils peuvent. Avec des recettes classiques ; augmentation des salaires des fonctionnaires, subventions, aides, mais créent de la monnaie et une inflation qui court. La spirale classique. Les consulats étrangers sont remplis de candidats au départ . Surtout des jeunes.
Une seule lueur à l'horizon. Les Brics arrivent, Chine, Inde, Russie Brésil débarquent avec leur argent et leurs produits. Les voitures brésiliennes font fureur.
Et merveille, les bourses celle du Caire par exemple connaissent des spéculations extraordinaires plus 50% en un an. Il reste donc de l'argent.
Mais est-ce durable sans emplois, monnaie solide, la fin de la corruption et des sociétés prospères ?
Indice de la bourse de l'Egypte : CASE 30 Index
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