La pionnière des contrats intelligents : la deuxième cryptomonnaie en matière de valorisation derrière la reine Bitcoin a été créée en 2015 par le jeune développeur russo-canadien Vitalik Buterin. Voyant des limites dans la blockchain de Bitcoin qui, de par sa nature est “seulement" vouée à réaliser des applications de paiements pair-à-pair, le jeune prodige de l’informatique lance alors Ethereum qui se veut plus souple, plus accessible et plus ambitieuse que la reine des cryptos. Bien que la blockchain qu’il imagine reprend de nombreuses caractéristiques de celle développée par Satoshi Nakamoto, elle fraie son propre chemin du côté de l’exploitation. Au-delà du côté “transmission de valeur”, la technologie se prolonge sur l’aspect programmation et développement d'applications décentralisées (Dapps). Ce coup de maître a permis à de nombreux professionnels de l’informatique de déployer leur savoir-faire afin de proposer des services innovants propres au caractère décentralisé que représente la blockchain. De nombreux experts estiment que le jeune visionnaire aurait inventé “le nouveau web décentralisé” permettant ainsi de supprimer les intermédiaires entre les clients et les services. Vitalik Buterin et son équipe ont développé “l'Ethereum Virtual Machine”, derrière ce nom futuriste qui nous fait penser à une technologie sortie tout droit d’un film de Steven Spielberg, se cache l’essence même d’Ethereum. Il s’agit de la première sous-couche du système permettant de garantir la sécurité, d’interpréter et compiler les programmes des smart contracts (contrats intelligents).

Le cœur du potentiel de Ethereum réside dans la mise en place de ces fameux contrats qui permettent l'exécution automatique de certaines opérations en fonction des conditions prédéfinies. Prenons un exemple : Pour faire simple, si votre train à 2h de retard, alors la compagnie ferroviaire pourrait vous dédommager automatiquement à travers un “smart contract” en déclenchant des clauses conditionnelles sans que vous n’ayez à faire aucune démarche. L'exécution du smart contract ne nécessite donc pas l’intervention d’un tiers de confiance grâce à la blockchain qui endosse ce rôle. Cette révolution technologique à permis à des milliers de développeurs de construire des Dapps sur différents secteurs dont la finance, les jeux vidéos, l’immobilier, la logistique, le cloud… Elle donne la possibilité aux programmateurs de créer leur propre devise par le biais d’un smart contract. Ces devises numériques doivent cependant respecter le standard dit “ERC-20” imposé par Ethereum. D’ailleurs la blockchain “révolutionnaire” possède sa propre cryptomonnaie.

Fonctionnalités :

Le sigle du jeton natif d’Ethereum est : ETH. Comme pour la blockchain Bitcoin, Ethereum a sa devise numérique appelée “ether” qui est mise en circulation de la même façon que la reine des cryptos par le minage sous l’algorithme de consensus : Proof of Work (preuve de travail). L'ether permet de réaliser les opérations sur Ethereum dont le fonctionnement peut nécessiter une consommation importante de ressources. ETH sert aussi comme pour le BTC a transmettre de la valeur également entre une adresse A et une adresse B. Ethereum est en constante évolution afin d’améliorer l’expérience utilisateur, sa scalabilité, son évolutivité et sa sécurité.

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