Les deux groupes veulent créer un champion franco-allemand dans le domaine du ferroviaire, mieux à même de se mesurer à CRRC et au canadien Bombardier.

Avec un chiffre d'affaires annuel de 35 milliards de dollars (30 milliards d'euros), CRRC fait la course en tête loin devant Siemens Mobility, Alstom et Bombardier. Même s'il n'a que deux projets en Europe, l'un en Grande-Bretagne et l'autre en République tchèque, ses concurrents partent du principe qu'il pourrait davantage s'y développer à l'avenir.

"Nous sommes tous favorable à une croissance des entreprises en Europe et bien sûr, nous voulons avoir un panorama complet, incluant les pressions de la concurrence chinoise", a dit , Margrethe Vestager, lors d'une audition au Parlement européen.

Elle a ajouté que l'étude du régulateur européen porterait sur les stocks de roulement, les trains et la technologie de signalisation.

L'examen préliminaire de la Commission européenne s'achèvera le 13 juillet. Il pourrait être prolongé si Siemens et Alstom proposent des concessions ou déboucher sur une enquête plus approfondie, de quatre mois.

(Foo Yun Chee; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Benoît van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Alstom, Siemens