“Les marchés mondiaux ont terminé le premier trimestre à des niveaux record", relève Geoffroy Goenen, head of fundamental european equity management chez Candriam. Pour lui, c’est "la résistance des grandes économies, notamment l’économie américaine qui a agréablement surpris les investisseurs". Le gérant pointe cependant "quelques zones d’ombres" : "si l'inflation sous-jacente demeure sur une tendance baissière, la récente flambée des prix de l'énergie et l'inflation toujours élevée des services menacent les projets d'assouplissement monétaire de la Réserve fédérale".

Cette incertitude "a entraîné une légère remontée des taux à long terme", pointe Candriam.

"Au niveau sectoriel, les secteurs cycliques ont également contribué de manière significative à la reprise, distançant nettement les secteurs défensifs à l'exception de la consommation discrétionnaire", relève le gérant.

Il remarque qu'"au sein des secteurs cycliques, les matériaux et les services financiers se sont avérés les plus performants". Plusieurs secteurs défensifs, tels que la consommation courante et la santé, sont "restés à la traîne au cours des dernières semaines".