Les places boursières somnolent tranquillement à une heure de l'expiration des contrats et options sur indices et actions (journée des '4 sorcières').
Les échanges sont considérés comme 'techniques' en ces circonstances, l'actualité micro ou macroéconomique passant au second plan dans la mesure où l'enjeu est l'optimisation de stratégies trimestrielles et même semestrielles).
Les opérateurs peuvent reprendre leur souffle avec le sentiment du 'devoir accompli' puisque les indices boursiers viennent de reprendre +8% en moyenne en 10 jours et 20% sur le trimestre écoulée (depuis fin juin).
Les volumes d'échanges -déjà très étoffés à mi-séance- contrastent ce vendredi avec une volatilité des cours parmi les plus faibles depuis 1 mois: le CAC40 grappille +0,35%, Londres gagne +0,25%, Francfort +0,45% et l'Euro-Stoxx50 affiche modestement +0,2%.

Les marchés s'animeront certainement à partir de 15H30 avec une réouverture attendue en hausse de Wall Street (inversement aux anticipations de la matinée). Nombre d'opérateurs espèrent que le Dow Jones ne tardera pas à engranger les 150Pts (1,5%) qui lui manquent pour rallier le seuil symbolique des 10.000Pts.

Tokyo en revanche a reperdu de l'altitude (-0,7%) ce matin, les opérateurs se montrant prudents à la veille de la golden week (le marché japonais sera fermé jusqu'à jeudi prochain). Le secteur financier a pesé sur le Nikkei en raison d'inquiétudes causées par certains projets du nouveau gouvernement, mais aussi par les difficultés rencontrées par certains acteurs du secteur du crédit à la consommation.

A Hong Kong, le HSI a baissé de 0,3% et Shanghai a chuté de -3,2% alors que les performances à l'export de la Chine demeurent décevantes, même si la demande intérieure soutien le PIB.
En termes de statistiques, aucun chiffre majeur n'est attendu ce vendredi aux USA. En Europe, les prix producteurs allemands ont plongé de 6,9% en août sur un an, après une baisse de 7,8% en juillet. En rythme séquentiel, ils ont augmenté de 0,5% en août.

Il faudra surveiller le cours de la monnaie unique européenne, qui n'a cessé de grimper sur les dernières séances (-0,2% à 1,4705$).

Du côté des valeurs, BNP Paribas grappille 0,5% alors que le groupe bancaire a annoncé l'acquisition avec Fortis d'une participation majoritaire dans UBI Assicurazioni, l'un des leaders de la bancassurance non-vie en Italie. Via cette entité, ils concluent un accord de distribution exclusive à long terme avec la banque italienne UBI Banca.

Crédit Agricole, dans le même secteur grimpe de +3,6% et devance largement Sanofi-Aventis, 3ème du classement avec +1,7%.

La 1ère place est toujours occupée par Air France-KLM (+4,3%), alors que l'hypothèse d'une entrée au capital de Japan Airlines (JAL) du groupe franco-néerlandais ou d'autres transporteurs aériens serait remise en question par le nouveau gouvernement japonais.

Plus forte hausse de la veille grâce un relèvement de recommandation de la part de Morgan Stanley à ' surpondérer ' avec un objectif de cours passé à 19 euros, EADS figure parmi les baisse marquantes du jour avec une correction de 1%.
Thomas Enders, PDG d'Airbus, a dit au Wall Street Journal qu'il n'excluait pas de nouvelles réductions de production pour sa filiale. Crédit Suisse réaffirme sa recommandation de ' sous-performer ' le titre en portefeuille avec un objectif de cours de 11 euros.
L'une des plus fortes hausses du SRD revient à Rhidia (+7,5%) qui refranchit la barre des 10E... mais c'est Thomson qui explose pour la seconde séance consécutive avec un nouveau gain proche de +19%.

Le titre Maurel & Prom (+1,5%) bénéficie ce vendredi de la prise de participation dans les actifs d'Artumas en Tanzanie et au Mozambique. Le groupe entre à hauteur de 38,22% dans le permis pétrolier Mnazi Bay, dont les intérêts sont portés à 47,775% lors de la phase d'exploration.'Cette nouvelle devrait être bien perçue par le marché, en effet, la réalisation d'un tel projet en Afrique de l'Est serait de nature à changer la dimension du groupe', confie Aurel dans une note ce jour.

Super de Boer, groupe de distribution néerlandais coté en Bourse dont Casino détient 57% des parts, indique ce matin avoir reçu une offre de rachat de son compatriote Jumbo Group à hauteur de 4,20 euros par titre, hors dividende (Casino prend +2%).

Manitou creuse ses pertes ce vendredi (-2,8%), l'action est passé sous 11 euros. Hier le cours avait décroché de 5% après la publication de ses résultats semestriels. 'Décevants', s'accordent à dire les analystes. Portzamparc a abaissé sa recommandation à 'alléger' sur Manitou (contre 'conserver'), expliquant que la publication des résultats semestriels du groupe sont 'décevants', que la montée de 57% du titre sur trois mois rend l'action chère, et que le manque de visibilité persiste.




Copyright (c) 2009 CercleFinance.com. Tous droits réservés.