Cette initiative numérique permettra à HSBC d'entrer en contact avec les amateurs de sport, d'e-sport et de jeu grâce à sa part de terrain dans The Sandbox, un espace virtuel détenu en majorité par Animoca Brands, une société basée à Hong Kong.

Cette aventure dans le monde virtuel intervient alors que le prêteur britannique réduit son empreinte dans le monde réel, en annonçant mardi la suppression de 69 agences supplémentaires en Grande-Bretagne, à mesure que ses clients se tournent vers l'Internet.

HSBC est la deuxième banque mondiale à investir dans une plateforme métavers populaire, après que JPMorgan a établi le mois dernier une présence dans Decentraland, une plateforme basée sur la blockchain.

La banque américaine a ouvert un salon dans un centre commercial virtuel, avec un portrait numérique du directeur général Jamie Dimon, après avoir publié plus tôt en février un rapport sur les "opportunités dans le métavers".

Selon le rapport de la banque américaine, quelque 54 milliards de dollars sont dépensés chaque année en biens virtuels, soit le double du montant consacré à l'achat de musique. Les biens tels que les terrains peuvent souvent être achetés sous la forme de jetons non fongibles (NFT).

Les utilisateurs d'environnements métavers tels que The Sandbox d'Animoca peuvent acheter des terrains, se promener sous forme d'avatars, jouer à des jeux et rencontrer des amis.

Facebook a récemment changé son nom en "Meta" pour signaler son engagement envers le concept de métavers.

HSBC a déclaré qu'elle espérait pouvoir "créer des expériences de marque innovantes pour les clients nouveaux et existants" dans son monde virtuel.