• Confinement en France : Rebelote 

Un confinement 7j/7 à partir de vendredi soir minuit sera instauré dans les 16 départements les plus touchés par la pandémie. Sont concernés la région des Hauts-de-France, l'Île-de-France, le département de la Seine-Maritime, l'Eure et les Alpes-Maritimes. Dans ces zones, le confinement va durer (au moins) 4 semaines. Les écoles restent ouvertes, les lycées passent en demi-jauge mais rien de change pour les universités. Les commerces jugés "non-essentiels" vont fermer durant cette période (hormis les librairies et les disquaires). Les déplacements seront limités à 10 km autour de son lieu de résidence mais sans limitation de durée et les déplacements seront interdits entre les régions pour ces 16 départements (sauf motifs impérieux). Concernant la France métropolitaine dans son ensemble, le couvre-feu passe de 18h à 19h. 

  • Washington défend sa position face à la Chine 

Suite au sommet entre la Chine et les Etats-Unis débuté ce jeudi en Alaska, le gouvernement américain a affirmé qu'il était prêt à "défendre ses principes" face aux actions du gouvernement chinois qu'il qualifie de "menaçantes". Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche a déclaré que les “Etats-Unis ne cherchaient pas le conflit, mais qu'ils étaient favorables à une concurrence féroce pour défendre leurs principes et ceux de leurs alliés", faisant référence aux manœuvres de la Chine à Hong Kong et à Taiwan. Ce à quoi le ministre des affaires étrangères chinois, Yang Jiechi, a rétorqué que "la région du Xinjiang, Hong Kong et Taiwan étaient des parties indissociables du territoire chinois et que Pékin s'opposait fermement à toute ingérence américaine dans ses affaires internes". Pas certain que les tensions s'apaisent au cours de ce sommet. 

  • Affaire Greensill Capital : David Cameron aurait fait pression sur le gouvernement britannique 

Cette semaine a été marquée par l’affaire Greensill. La Fintech aidait les entreprises à faire face à leurs besoins de trésorerie. On apprenait il y a quelques jours que des cadres du Crédit Suisse ont court-circuité les procédures de gestion des risques afin d’accorder un prêt de 160 millions de dollars à Greensill Capital. Les bureaux de gestion des risques de la banque suisse avaient pourtant rejeté le dossier. Il faut croire qu’ils avaient eu le nez creux puisque la fintech qui aidait les entreprises à faire face à leur besoins de trésorerie est en faillite. Et comme si ça ne suffisait pas à jeter le discrédit sur la sphère financière, le Financial Times nous apprend ce matin que l’ancien premier ministre David Cameron aurait “fait pression sur le gouvernement britannique pour que Greensill Capital ait davantage accès aux programmes de prêts d'urgence Covid-19 garantis par l'État, quelques mois avant que la société financière ne s'effondre et laisse le contribuable à la charge des pertes potentielles”. Finance et politique … On a pas fini d’entendre parler de cette affaire.

  • Troisième confinement : le gouvernement français maintient sa prévision de croissance

Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a affirmé sur Europe 1 que les prévisions de croissance restent inchangées (6%) à l’heure actuelle et ce malgré la décision de reconfiner l’île de France et 15 autres départements. Pourtant, il s’était montré plus pessimiste hier estimant que cette décision aurait un impact de 0.2 points de PIB annuel et que cela coûterait 1.2 milliards d’euros de plus par mois au contribuable pour financer l’aide aux entreprises.

  • La Bank of Japan renonce à sa promesse d’achat

Cela faisait 8 ans que la Banque du Japon achetait l’équivalent de 6 Milliards de yens en action afin de stimuler l’économie et l’inflation. Elle a cependant annoncé, ce vendredi, renoncer à cette promesse d’achat. La BoJ continuera d’acheter des actions seulement lors de baisse de marché et pour un montant de 12 milliards de yen soit 110 milliards de dollars. Dorénavant, les futurs achats de Banque du Japon ne se feront plus sur des fonds liés au Nikkei 225 mais au Topix. L’un perd 1,4% à l’annonce, l’autre gagne 0,2%.

La banque centrale maintient les taux d’intérêt au jour le jour à -0,1%. Et elle continuera de fixer les rendements obligataires à 10 ans aux alentours de 0, autorisant cependant une fluctuation de 0,25% au lieu de 0,20.