Le PIB américain du premier trimestre "a surpris à la baisse, à 1,6 %, en partie à cause du ralentissement de la croissance de la consommation". Christophe Boucher, directeur des investissements d'ABN Amro Investment Solutions estime que "la combinaison actuelle d'un ralentissement de l'activité et d'une inflation persistante ne devrait pas être accueillie favorablement par la Fed", même s'"il pourrait s'agir d'un signe d'atténuation des pressions inflationnistes dans les mois à venir".

"La Fed se trouvera dans une position inconfortable si les pressions inflationnistes se poursuivent et que la croissance ralentit encore" ajoute le gérant soulignant que "ce scénario est redouté par les marchés". "Après l'annonce, le S&P 500 a chuté et la probabilité d'une baisse en septembre a diminué".