Les principales banques grecques ont supprimé quelque 10.500 emplois depuis 2010, principalement par le non-remplacement des départs en retraite ou des démissions, mais elles ont désormais recours à des plans de départs volontaires pour réduire encore leurs coûts et se préparer une éventuelle privatisation.

Chez NBG, le nombre de départs volontaires dépasse l'objectif initial, qui était d'environ 15% des effectifs pour 150 millions d'euros d'économies par an.

La banque avait auparavant expliqué que le plan lui coûterait 160 millions d'euros si le nombre des départs atteignait 2.000. Elle a refusé mardi de préciser le coût supplémentaire lié au nombre total de départs annoncés.

Ses concurrentes Piraeus Bank et Eurobank ont prévu de réduire leurs effectifs de plus de 10%. Les trois établissements devraient donc supprimer environ 5.500 postes au total.

Une quatrième banque, Alpha, devrait lancer un plan de départs volontaires en 2014.

Les quatre principales banques grecques ont reçu 27,5 milliards d'euros de capitaux frais en juin pour renforcer leurs bilan, une recapitalisation préalable à leur restructuration.

Le taux de chômage en Grèce dépasse 27%, plus de deux fois la moyenne de la zone euro.

Carmel Crimmins et David Holmes; Marc Angrand pour le service français