À Paris, le CAC 40 avance de 0,21% à 4.284,70 points à 8h22 GMT et le Footsie à Londres affiche une variation de même ampleur. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 progresse de 0,07% et le FTSEurofirst 300 de 0,18%.

L'activité restera minimale alors que Francfort, Milan et le marché suisse sont fermés. Ailleurs, la séance sera écourtée avec une clôture avancée à 14h15 pour Londres et à 14h00 pour Paris, Amsterdam, Bruxelles, Madrid et Lisbonne.

Avec un gain de 17,4% depuis le premier janvier, le CAC a, comme les grands indices paneuropéens, connu en 2013 sa meilleure année depuis 2009 mais cette bonne performance risque d'être suivie d'une correction au début 2014, même si le marché a encore du retard par rapport à la Bourse de Francfort ou Wall Street qui ont enchaîné les records cette année.

"Tous les catalyseurs positifs sont déjà dans les prix, et le niveau d'euphorie est assez élevé, ce qui n'est pas rassurant", constate Alexandre Baradez, stratégiste chez IG France. "Je crois qu'il y aura une vraie correction quelque part durant le premier trimestre, ce qui débouchera sur des bonnes opportunités d'achat."

Sur le marché des changes, l'euro se replie de 0,2% face au dollar, à 1,3776, dans des échanges toujours volatils après son plus haut de deux ans atteint vendredi à 1,3894. Sur l'année, la monnaie européenne s'est appréciée de plus de 4% face au billet vert, soit sa plus forte hausse depuis 2007.

Le dollar/yen se traite de son côté à 105,02, en repli de 0,1% sur la journée mais en hausse de 22% sur l'année, du jamais vu depuis 1979.

Du côté des matières premières, l'or revient à 1.199 dollars, en hausse de 0,25% sur la séance, mais il accuse une baisse de 28% sur l'ensemble de l'année, sa plus mauvaise performance depuis 1981.

Les cours du pétrole sont stables à un peu plus de 99 dollars le baril pour le brut léger américain et autour de 111,30 dollars pour le Brent du mer du Nord.

Sur l'ensemble de 2013, le brut léger US affiche une progression de 8%, rattrapant ainsi sa perte de 7% en 2012, alors que le Brent aura fait du surplace, les craintes de perturbations de l'offre au Moyen-Orient et en Afrique venant compenser les inquiétudes sur l'évolution de la demande mondiale.

Véronique Tison pour le service français, avec la contribution de Blaise Robinson