En hausse

  • Cellectis (+166%) : c'est la belle histoire du 1er novembre sur le marché parisien : la biotech Cellectis tient enfin un accord de référence, après la signature d'une coopération avec AstraZeneca, qui verra le laboratoire britannique prendre 22% du capital de la jeune pousse française.
  • Kempower (+11%) : Inderes a relevé sa recommandation sur le dossier d'accumuler à acheter. Le groupe est l'une des entreprises les plus compétitives en termes de coûts dans le secteur des chargeurs pour véhicules électriques, estime l'analyste.
  • Barry Callebaut (+5%) : les résultats publiés par le chocolatier sont conformes à ce qui était attendu pour l'exercice 2022/2023. Les perspectives ne font pas rêver, car les incertitudes à court terme demeurent, même si l'impact des prix élevés du cacao semble avoir bien été géré. Baader Helvea souligne que l'action a beaucoup baissé dernièrement, la faute à une communication jugée maladroite par l'analyste, et que les annonces du jour pourraient finalement offrir un peu de réconfort.
  • Glanbia (+4%) : le groupe irlandais a vu son chiffre d'affaires baisser sur neuf mois, mais le marché s'y attendait. Les investisseurs saluent en revanche le relèvement des prévisions de bénéfices (BPA ajusté en croissance de 17 à 20% contre 12 à 15% envisagé précédemment, à taux de change constant.
  • Valeo (+3%) : Goldman Sachs a abandonné son avis négatif sur le dossier, relevé à neutre avec une valorisation de 17 EUR, qui reste très supérieure aux cours actuels (12,80 EUR).

En baisse

  • Wolters Kluwer (-4%) : le marché sanctionne le ralentissement de la croissance organique de l'éditeur néerlandais au T3. UBS le qualifie de "léger" raté sur les attentes, en mettant en avant les indications positives sur la branche santé et la réduction de l'estimation des coûts de financement.
  • Iveco (-7%) : le titre flanche en dépit d'un relèvement des objectifs 2023. Oddo souligne que les chiffres sont moins favorables qu'il n'y paraît, notamment au niveau de la génération de trésorerie, grevée par les investissements. Morgan Stanley fait aussi du cash-flow un marqueur à surveiller chez le groupe transalpin.
  • Skanska (-10%) : le constructeur suédois a annoncé mercredi un bénéfice d'exploitation pour le troisième trimestre nettement inférieur aux attentes du marché, en raison de charges exceptionnelles liées à la faiblesse des marchés immobiliers. Le groupe de BTP souffre notamment de la situation économique en Suède.
  • Asos (-10%) : le marché ne digère pas les résultats publiés ce matin. Sur l'exercice clos début septembre, le groupe a creusé ses pertes et enregistré une baisse marquée de chiffre d'affaires. Surtout, le management vise une nouvelle contraction d'activité sur l'exercice en cours et pense ne revenir à des marges d'Ebitda pré-covid que sur 2024/2025.
  • Aston Martin (-11%) : énième déception pour le constructeur britannique. Certes, il a réduit de moitié sa perte après neuf mois d'activité, mais l'objectif de livrer 7100 véhicules sur l'année est abandonné et réduit à 6700 unités. La société assure que c'est seulement un décalage à cause de la montée en cadence de la production de la DB12. Le marché est sceptique.
  • Orsted (-17%) : après s'être effondrée de 25% le 30 août, la star danoise des énergies renouvelables plonge encore de 20% lors de la séance du 1er novembre, après avoir annoncé l'arrêt de deux projets éoliens offshore géants aux Etats-Unis. Bilan des opérations : 4 milliards de dollars de dépréciations.