En hausse

Believe (+18,4%) : Le spécialiste de la musique numérique fait l'objet d'une offre publique d'achat par un consortium incluant TCV, EQT et le PDG Denis Ladegaillerie, proposant 15 euros par action. Cette offre valorise Believe à 1,15 fois son chiffre d'affaires attendu pour 2024. 

Basilea (+8,7%) : La société pharmaceutique a enregistré une augmentation de ses revenus en 2023, principalement grâce à ses médicaments Cresemba et Zevtera. Toutefois, le bénéfice net a diminué par rapport à l'année précédente. Basilea est confiant pour cette année et attend une décision favorable de la FDA pour son anti-infectieux Ceftobiprol.

Thyssenkrupp Nucera (+8,4%) : La société spécialisée dans les équipements d'électrolyse pour la production d'hydrogène vert a publié des résultats au T1 meilleurs qu'attendu et a maintenu ses objectifs annuels. Malgré une perte d'exploitation au premier trimestre, la société s'attend à une forte croissance de ses ventes.

Michelin (+8%) : Le fabricant de pneus déclare un bénéfice opérationnel annuel record atteignant 3,57 milliards d'euros, au-delà des attentes des analystes. En outre, Michelin a dévoilé un nouveau plan de rachat d'actions. Le groupe reste malgré tout assez prudent concernant l'année en cours, évoquant un environnement de marché incertain. Oddo BHF reste optimiste sur le titre et a relevé son objectif de cours. 

Bénéteau (+7,2%) : Le constructeur de bateaux a annoncé qu'il dépasserait ses prévisions de résultat opérationnel et de marge pour 2023, après avoir enregistré un chiffre d'affaires record. La société a également relevé sa prévision de résultat opérationnel courant pour l'exercice écoulé. Cependant, Bénéteau reste prudent pour 2024, anticipant une marge opérationnelle plus faible en raison de la réduction des stocks chez les distributeurs.

Norma Group (+5,5%) : Le spécialiste de la technologie de connexion a rapporté une légère baisse de son chiffre d'affaires et de son bénéfice opérationnel en 2023 affecté par des grèves chez les constructeurs automobiles américains. Malgré cela, la société a généré un flux de trésorerie opérationnel solide et maintient un ses perspectives dans ses domaines stratégiques.

Edison (+3,3%) : La société italienne a rapporté ses résultats annuels faisant état d’un bénéfice net en hausse à 515 millions d'euros malgré une baisse des revenus à 18,43 milliards d'euros à cause de la baisse des prix et des volumes de vente dans le secteur du gaz. Cependant, l'Ebitda a atteint un niveau record de 1,80 milliard d'euros, en hausse de 71% par rapport à l'année précédente, grâce notamment à la contribution des activités renouvelables et à la reprise de la production hydroélectrique. 

TUI (+2,8%) : Le voyagiste a surpris avec un bénéfice d'exploitation inattendu au premier trimestre, soutenu par une demande robuste. Malgré un environnement de marché difficile, TUI a maintenu ses perspectives de croissance du bénéfice d'exploitation pour l'exercice 2024 et vise une croissance annuelle de 7% à 10% à moyen terme. La société a également recommandé aux actionnaires de voter en faveur de la radiation de la société de la Bourse de Londres, ce qui simplifierait sa structure de cotation.

En baisse

Siltronic (-7,5%) : Le fabricant de wafers a publié un aperçu de ses résultats financiers pour l'année écoulée, indiquant une baisse des revenus et un Ebitda inférieur aux attentes du marché. Cette performance est attribuée à une reprise moins forte que prévu des marchés finaux et à des stocks importants chez les clients. Les analystes anticipent désormais une révision à la baisse des estimations pour l'année 2024, bien que les perspectives à moyen terme restent solides.

SAP (-3,1%) : Le géant allemand des logiciels d'entreprise a connu des changements au niveau de sa gouvernance. Pekka Ala-Pietilä, ancien dirigeant de Nokia, a été choisi pour devenir le futur président du conseil de surveillance, succédant à Hasso Plattner, co-fondateur de SAP. Cette nomination sera proposée lors de l'assemblée générale annuelle pour un mandat de deux ans. Pekka Ala-Pietilä, qui a déjà siégé au conseil de surveillance de SAP de 2002 à 2021, est reconnu pour sa connaissance approfondie du secteur technologique et son expérience en matière de gouvernance d'entreprise européenne. Cette annonce intervient après la décision de Punit Renjen, le président désigné, de renoncer à son mandat en raison de divergences de perspectives sur le rôle. Ce remaniement au sein de la direction pourrait refléter une phase de transition stratégique pour SAP.