En hausse

Volvo Car (+20%) : le constructeur automobile suédois envisage de réduire sa participation dans Polestar et cessera de fournir un financement supplémentaire à la marque de voitures électriques. Volvo Car a également annoncé des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, avec une hausse des revenus et a confirmé ses perspectives de croissance des ventes pour l'année.

Deutsche Bank (+4,4%) : la banque allemande a publié un bénéfice net en baisse de 30% pour le quatrième trimestre à 1,26 milliard d'euros, mais c’est supérieur aux attentes des analystes. Elle a également annoncé un plan de rachat d'actions et le versement de dividendes pour un montant total de 1,6 milliard d'euros, ainsi qu'une révision à la hausse de ses perspectives de croissance du chiffre d'affaires. Environ 3 500 emplois seront supprimés dans des fonctions non opérationnelles pour réduire les coûts.

ABB (+1,5%) : le groupe technologique suisse voit ses ventes grimper de 9% (14% à taux de change constants). Le bénéfice par action a augmenté de 55%. Les analystes ont surtout apprécié le robuste dernier trimestre. Pour cette année, ABB prévoit une croissance des ventes d'environ 5% et une légère amélioration de la marge opérationnelle par rapport aux 16,9% de 2023. La société a également annoncé son intention de continuer les rachats d'actions pour retourner l'excédent de trésorerie aux actionnaires.

En baisse

ING (-9%) : le géant bancaire néerlandais déçoit avec des perspectives trop timides pour 2024. Malgré un bénéfice net presque doublé en 2023, la banque prévoit une baisse de ses revenus pour cette année en raison de l'évolution des taux d'intérêt. De plus, ING a fixé un objectif de rendement des fonds propres de 12% pour 2024, inférieur aux 14,8% réalisés en 2023.

BNP Paribas (-9%) : la banque a publié des résultats inférieurs aux attentes pour le quatrième trimestre et les objectifs pour 2025 sont revus à la baisse. Le résultat net a chuté de 50% à 1,069 milliards d'euros, pénalisé par des provisions extraordinaires pour litiges et des provisions sur les prêts hypothécaires en Pologne. Le coût du risque a également progressé et le produit net bancaire a trop peu augmenté. La banque a par ailleurs annoncé un dividende en hausse et un programme de rachat d'actions.

Dassault Systèmes (-7,6%) : l'éditeur français de logiciels est plus que timide dans ses prévisions. La hausse du chiffre d’affaires est attendue entre +8% et +10% et le chiffre d’affaires entre 6,35 Mds€ et 6,43 Mds€, soit moins que ce que les analystes visaient. Les résultats robustes de 2023 en ont été éclipsés. Le BNA a grimpé de 12%. Par ailleurs, un partenariat est annoncé avec BMW afin d’accélérer le développement de véhicules, de la création à la production. 

Voltalia (-7,5%) : le spécialiste des énergies renouvelables a confirmé son objectif d'EBITDA normatif d'environ 275 millions d'euros pour son exercice 2023 décalé malgré un chiffre d'affaires trimestriel inférieur aux attentes. La capacité totale et la capacité en exploitation ont dépassé les objectifs de l'entreprise à la fin de l'année 2023.

Adidas (-6,3%) : rien de bien bon dans les résultats de l’équipementier sportif. Le chiffre d’affaires du groupe a baissé de 5% l’année dernière et le résultat d’exploitation a presque été divisé par trois. Le président a même déclaré “nous savons bien que nos résultats financiers ne sont pas bons”. La visibilité est médiocre. Pour 2024, les prévisions sont faibles et la société vise un profit d’exploitation de 500 M€, soit moins de la moitié de ce qui était attendu par les analystes. 

Roche (-3,5%) : le géant pharmaceutique suisse annonce que ses ventes ont chuté de 7% à 58,7 milliards de francs suisses, et le bénéfice net a reculé de 9% à 12,4 milliards de francs suisses. Cette baisse est attribuée à plusieurs facteurs, notamment la diminution des revenus liés au Covid-19, l'érosion des ventes due à la concurrence des biosimilaires et l'impact négatif du renforcement du franc suisse. Malgré ces obstacles, Roche a annoncé une augmentation de son dividende à 9,60 francs suisses. Pour 2024, Roche anticipe une croissance des ventes et du bénéfice de base par action dans le milieu de la fourchette à un chiffre, à taux de change constants.