En hausse 

BioPorto (+43%) : la petite société danoise de diagnostic in vitro a annoncé avoir reçu l'autorisation de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour son test NGAL, qui sera commercialisé sous le nom de ProNephro AKI (NGAL). Ce test est le premier marqueur biologique de lésion rénale aiguë (AKI) approuvé pour une utilisation pédiatrique (chez les patients âgés de 3 mois à 21 ans) aux États-Unis. 

Genfit (+7%) : la société biopharmaceutique a mis à jour ses perspectives financières en raison de la validation des dépôts de demandes d'autorisation de l'élafibranor dans la Cholangite Biliaire Primitive (PBC) par la FDA américaine et l'Agence européenne du médicament. Ces décisions rendent Genfit éligible à un premier paiement d'étape, et la société pourrait recevoir un total d'environ 89 millions d'euros d'ici la fin de l'année prochaine. Genfit est également éligible à des royalties à deux chiffres sur les ventes d'élafibranor dans la PBC, pour lesquelles Ipsen espère un pic annuel qui dépasserait 500 millions d'euros. Ces revenus contribueront au financement du développement de la pipeline de Genfit.

Hensoldt (+4%) : le fabricant allemand d'électronique de défense a annoncé avoir levé 241 millions d'euros pour financer l'acquisition du prestataire de services de technologie de sécurité ESG. Hensoldt a placé 10,5 millions de nouvelles actions au prix de 22,94 euros chacune, soit un prix inférieur de 4% au cours de clôture de l'action hier. Le reste du prix d'achat pour ESG sera financé par de nouveaux prêts d'un montant de 450 millions d'euros. La participation de l'État allemand, via la banque d'État KfW, a été maintenue à 25,1% grâce à un investissement de 60 millions d'euros. La transaction a été organisée par Bank of America, Commerzbank, Deutsche Bank et UniCredit.

Vivendi (+2,8%) : le groupe de médias et de divertissement français a été réintégré dans l'indice CAC 40, six mois après l'avoir quitté. Vivendi avait été exclu de l'indice phare de la place parisienne le 19 juin dernier, au profit d'Edenred, après un début d'année boursier difficile. Cependant, depuis l'annonce de son exclusion du CAC, le cours de Bourse de Vivendi a repris près de 11%. 

En baisse 

Anglo American (-7,7%) : La société minière a annoncé une augmentation de ses coûts unitaires de 5 % pour l’ensemble de l’exercice en cours, étant donné l'inflation des prix à la consommation, l'inflation minière et l'impact de la production. Toutefois, elle prévoit une baisse des coûts de 2 % pour 2024. La société a également mentionné des ajustements dans ses prévisions de production pour ses différentes filiales, notamment Kumba Iron Ore et Anglo American Platinum, avec des révisions à la baisse pour les années à venir. 

LDLC (-3%) : Le groupe de distribution de matériel informatique a publié des résultats semestriels décevants. La perte nette est plus importante que l'année dernière. Le chiffre d'affaires a certes augmenté, mais l'activité BtoB a enregistré pas mal de difficultés. La direction a indiqué s'attendre à une stabilité du chiffre d'affaires à périmètre constant pour cette année. Parallèlement, LDLC a annoncé être en négociations exclusives pour le rachat de Rue du Commerce. La finalisation de cette opération est prévue d'ici fin juin 2024.