En hausse

  • Phoenix Group (+9%) : l'entreprise britannique spécialisée dans les services d'épargne et de retraite a présenté des objectifs de génération de liquidités solides, qui lui permettent d'annoncer au marché que la politique de dividendes va devenir pérenne et croissante.
  • Ateme (+8%) : les derniers trimestriels sont bien accueillis. "Le groupe publie des résultats au-dessus des attentes", indique TP ICAP, qui pense que l'entreprise est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs 2024, grâce à l'accent mis sur la rentabilité.
  • Schibsted (+7%) : le groupe norvégien de médias et de petites annonces en ligne a annoncé un projet de restitution à ses actionnaires de 24 milliards de couronnes norvégiennes (2,08 milliards d'euros) après ses cessions récentes. "L'attente est terminée…A nos yeux, elle est plus favorable aux fonds propres que nous ne l'avions prévu, mais pas de manière radicale", note l'analyste Giles Thorne, de Jefferies, pourtant satisfait de cet épilogue.
  • Euroapi, Atos (+5%) : les dossiers laissés pour compte par le marché bénéficient de quelques rachats à bon compte. Euroapi a perdu 55% cette année. Atos en est à -74%. Dans le même registre, on notera le réveil de Teleperformance depuis quelques jours, avec une troisième séance de hausse marquée consécutive. Ne nous faites pas dire ce que l'on ne voulait pas dire : Teleperformance n'est pas dans la même situation qu'Euroapi (fiasco industriel) ni qu'Atos (fiasco intégral).

En baisse

  • Wallix (-11%) : quand une société titre "Résultats 2023 : fondamentaux renforcés par le dernier cycle d’investissements pour allier croissance, récurrence et rentabilité en 2024", c'est qu'il y a probablement quelque chose à édulcorer. En l'occurrence, des pertes plus lourdes que prévu en 2023. L'objectif d'atteinte de l'équilibre est confirmé pour le second semestre 2024. En attendant, la forte amélioration de la rentabilité promise entre le premier et le second semestre 2023 a manqué de corps.
  • Darktrace (-10%) : le fonds KKR Dark Aggregator a cédé 19,4 millions d'actions au prix unitaire de 425 GBX. Un second fonds de croissance technologique conseillé par KKR n'a pas participé au placement et continue de détenir une participation d'environ 7,3%.
  • Webuild (-7%) : UniCredit a placé 4,99% du capital du groupe de construction à 2,20 EUR pièce, ce qui pèse logiquement sur le cours puisqu'il a fallu proposer un prix d'appel intéressant pour écouler le papier. La banque a vendu 50,9 millions d'actions pour 112 M€.
  • Dino Polska (-7%) : le marché punit le distributeur polonais, coupable d'avoir eu du mal à stabiliser sa marge d'Ebitda l'année dernière tout en produisant des prévisions timides pour 2024. Les analystes pointent du doigt l'offensive des discounters sur le marché polonais, où les consommateurs sont affaiblis par le manque de dynamique de la croissance économique.
  • Douglas Service (-4%) : retour en bourse difficile pour la chaîne de parfumeries allemande, connue notamment via sa marque Nocibé. L'action a déjà perdu 12% hier pour sa première séance post-IPO. Une entrée en bourse qui souffre de la comparaison avec la fièvre acheteuse aux Etats-Unis sur Reddit ou Astera Labs.
  • LVMH (-1,9%) : le secteur du luxe faisait déjà grise mine après l'avertissement de Kering, même si les analystes soulignent que cette mésaventure est largement intrinsèque à la marque Gucci. LVMH a pour sa part annoncé le départ d'Antonio Belloni de son poste de directeur général délégué, même s'il conservera les commandes de l'Italie et l'oreille de Bernard Arnault, dont il demeure conseiller. Le dirigeant, âgé de 69 ans, était en fin de carrière.