Alors que la croissance économique s'affermit aux Etats-Unis, où les entreprises bénéficient des effets positifs des gaz et pétroles de schiste, du retour à meilleure fortune de l'immobilier résidentiel et de l'adoption croissante de nouvelles technologies favorisant la productivité, c'est au tour de l'Europe de donner des signes graduels de reprise, souligne Neuflize OBC dans ses Perspectives d'investissement pour le premier trimestre 2014.

L'Allemagne reste solide, tandis que les pays du Sud, au premier rang desquels l'Espagne, commencent à recueillir les bénéfices des considérables efforts de compétitivité entrepris depuis plusieurs années.

En outre, la liquidité devrait rester abondante, anticipe le gérant. En effet, attentive à la poursuite de la baisse du chômage et au maintien d'un niveau minimum d'inflation, la Réserve fédérale américaine ne devrait diminuer que très graduellement ses injections, tandis que la Banque centrale européenne et la Banque du Japon maintiendront probablement leur politique accommodante pour ne pas étouffer la croissance.