En hausse

  • Bavarian Nordic (+10%) : le laboratoire danois poursuit son ascension dans un contexte de craintes sur le développement de la variole du singe. Il produit en effet un vaccin contre la variole, qui a déjà été utilisé contre la maladie même s'il n'a pas été spécifiquement développé contre elle.
  • Idorsia (+6%) : le laboratoire a enregistré des résultats d'études cliniques positifs pour son programme avec Aprocitentan contre l'hypertension en phase III.
  • Siemens Gamesa (+6%) : Siemens Energy a confirmé les rumeurs qui circulaient en annonçant une offre de rachat à 18,05 EUR par action sur les minoritaires de sa filiale. L'objectif est d'avoir plus de contrôle sur une entité qui a lancé plusieurs avertissements sur résultats ces derniers mois.
  • Vestas (+5%) : Le Danois est tiré à la hausse par le rachat de Siemens Gamesa par Siemens Energy.
  • Kuehne + Nagel (+3%) : l'action profite du relèvement de l'objectif de cours d'HSBC de 290 à 320 CHF. L'analyste passe de conserver à acheter.

En baisse

  • Unipolsai (-7%) : baisse en trompe l'œil pour l'assureur de Bologne, qui détache un coupon aujourd'hui.
  • Leoni (-7%) : l'équipementier automobile allemand recule après avoir annoncé être en discussions avancées en vue d'un refinancement, qui pourrait diluer les actionnaires.
  • Intertek (-2,5%) : Stifel est passé ce matin d'acheter à conserver en visant 5500 GBp contre 6500 GBp précédemment. Pour l'analyste, le dossier manque de catalyseurs haussiers.
  • Vinci (-2%) : La filiale Vinci Construction France a été mise en examen en février pour "corruption privée". L'instruction vise aussi l'ex-gérante de fortune en France de l'ancien émir du Qatar. Selon l'AFP, plusieurs millions d'euros auraient été maquillés, entre 2008 et 2016, comme des "soi-disant travaux de décoration dans le cadre de chantiers" facturés par Vinci Construction France.
  • Publicis (-1,6%) : Morgan Stanley passe de pondération en ligne à souspondérer en visant 48 EUR. L'analyste a pris la même décision sur WPP, au motif que le ralentissement économique qui se profile en Europe va peser sur les dépenses publicitaires.