Zurich (awp) - Principales informations économiques de la journée, résumées par awp:

INDUSTRIE BRASSICOLE: Les ventes de bière en Suisse ont été fortement tributaires de la pandémie de coronavirus au cours de l'année brassicole 2019/20. A fin septembre, elles accusaient un repli de 2,2%, ce qui correspond à 34 millions de bières consommées en moins, signale l'association suisse des brasseries (ASB) dans son compte-rendu annuel. Cependant, tous les canaux de distribution n'ont pas été logés à la même enseigne. Alors que les ventes dans la restauration ont chuté de plus de 23% et ne représentent désormais plus que 30% du total, le commerce de détail a vu les siennes augmenter de 7,6% et sa part passer à 70%. Une croissance qui s'explique "en bonne partie" par le succès des bières importées, dont la part de marché s'est établie à 24,3%, contre 22,2% un an plus tôt, signale la faîtière.

PHARMA: Novartis lance jusqu'à mi-2021 un nouveau programme de rachat d'actions portant sur 2,5 milliards de dollars (2,28 milliards de francs suisses), à l'occasion de sa journée dédiée aux investisseurs. La multinationale pharmaceutique relève au passage l'objectif à moyen terme pour les mesures d'économies mises en oeuvre à partir de l'an prochain à 2,0 milliards supplémentaires, contre 1,5 milliard jusqu'ici, selon un communiqué. Les mesures déjà adoptées doivent permettre d'épargner 2 premiers milliards d'ici la fin de l'année.

BANQUES: La banque aux deux voiles Credit Suisse va procéder à un correctif de valeur sur la participation minoritaire qu'elle détient sur la société de gestion de placements York Capital Management (York) d'une valeur de 450 millions de dollars (410,6 millions de francs suisses) . Suite à un changement de stratégie de la part de York, qui veut se concentrer sur des actifs de plus longue durée, Credit Suisse va réaliser une évaluation à la baisse de la participation qu'elle y détient depuis 2010.

CONCURRENCE: La Commission de la concurrence (Comco) a épinglé les trois sociétés informatiques Dacoso, Infoguard et IT District, qui s'étaient entendues sur les prix lors d'un appel d'offres lancé par la Banque nationale suisse (BNS). Les entreprises devront s'acquitter d'une sanction financière dont le montant total s'élève à 55'000 francs suisses. Le contrat de la BNS portait sur des composants d'infrastructure destinés au réseau optique exploité par l'institut émission, précise le gendarme de la concurrence. L'accord passé entre les trois sociétés violait la loi sur les cartels.

ASSURANCES: Helvetia Venture Fund prend une participation dans la société espagnole InsurTech Freshurance. Freshurance propose une assurance de pair à pair pour les téléphones portables sur le marché hispanique, selon un communiqué. Aucune information n'a été livrée sur les modalités financières de cette opération. Dans le cadre de l'approche de pair à pair, les assurés paient une cotisation mensuelle d'un euro et des primes mensuelles pour le téléphone portable assuré, dont le montant dépend du modèle. Freshurance perçoit la cotisation et 25% de la prime. Les 75% restants des primes sont mis dans un pot commun. Les créances sont payées à partir de ce pot. Trois quarts de tout ce qui reste dans le pot est restitué à l'assuré sous forme d'un remboursement. Les 25% restants sont offerts à des ONG à des fins caritatives.

PHARMA: Le distributeur de génériques et dispositifs médicaux Mepha Suisse lance la commercialisation en Suisse du test rapide de dépistage du Covid-19 Panbio, mis au point par le laboratoire illinoisais Abbott. La filiale du mastodonte israélien Teva souligne que ce dispositif antigénique, destiné aux professionnels de la santé, fournit un diagnostic fiable en un quart d'heure. Le test antigénique d'Abbott constitue avec celui de Roche l'un des deux dispositifs rapides autorisés à la distribution en Suisse.

CONJONCTURE: L'Allemagne, première économie de la zone euro, a profité encore plus qu'annoncé au troisième trimestre de la levée des restrictions contre la pandémie de Covid-19, l'institut Destatis ayant revu a croissance du PIB à la hausse. La croissance du PIB au troisième trimestre a été revue à la hausse de 0,3 points, à 8,5%, par rapport à l'estimation initiale, "compensant en grande partie" le plongeon du printemps, a indiqué Destatis.

awp