Séance de repli sur les marchés obligataires : nos OAT se dégradent de +5,5Pts à 3,015% et les Bunds ne font pas mieux avec +6,1Pts.
Le climat des affaires reste inchangé à 102 en France au mois de juin.

Plus au Sud, les BTP italiens limitent la casse avec +3,5Pts à 4,109%, les Bonos espagnols se tendent de +5Pts à 3,489%.
L'embellie n'aura pas duré longtemps au Royaume Uni puisque les 'Gilts' se retendent déjà de +10,5Pts à 3,417%.

Outre Atlantique, les T-Bonds US se retendent de +12,3Pts vers 3,863%.

Plusieurs statistiques économiques étaient au menu du jour et celles du chômage sont les seules à justifier une tension des taux.

Les inscriptions aux allocations chômage (en recul de -9.000, malgré une baisse des offres d'emploi) ne traduisent toujours pas de faiblesse du marché du travail, bien au contraire.

Le tableau semble un peu moins idyllique avec l'indice des indicateurs avancés, censé préfigurer la tendance générale de l'économie américaine pour les mois à venir: il a de nouveau reculé au mois de juin (-0,7% à 106,1) notamment sous l'effet de la dégradation du moral des consommateurs.

Au vu du niveau élevé de l'inflation, du resserrement de la politique monétaire et des conditions de crédit et de la réduction des dépenses gouvernementales, le ConfBoard dit pronostiquer une récession au 3ème trimestre.
Les indicateurs de l'activité générale et des entrées de commandes de l'enquête sont restés négatifs. De plus, l'indice des expéditions a diminué et est devenu négatif; l'indice de l'emploi suggère une main-d'oeuvre globalement stable.
L'indice de la Fed de Philadelphie: le 'Philly Fed' est passé de -13,7 le mois dernier à -13,5 en juillet, soit sa 11e lecture négative consécutive, et alors que le consensus espérait une remontée un peu plus franche.

Enfin, les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont reculé de 3,3% le mois dernier par rapport à mai, à 4,16 millions en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières (CVS), selon la fédération nationale des agents immobiliers (NAR).

Le prix de vente médian a atteint 410.200 dollars, son deuxième niveau le plus élevé depuis janvier 1999, et le stock de maisons existantes invendues s'est maintenu à 1,08 million à fin juin, soit 3,1 mois au rythme d'écoulement actuel.

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