Les marchés obligataires finissent -tout comme le CAC40 et l'E-Stioxx50- à l'équilibre (ou quasi).

La volatilité est resté proche de zéro, les volumes anecdotiques ce qui n'est pas surprenant en l'absence de tout catalyseur, et surtout des opérateurs américains (célébration du 'President's Day).

Nos OAT et les Bunds sont demeurés lourds (légèrement dans le rouge tout au long de la séance) avec un rendement décale marginalement de +1Pt à 2,89%, les Bunds et les BTP italiens affichant le même écart à 2,41%, et 3898% respectivement.
Une fois encore, les 'Gilts' britanniques finissent lanterne rouge : ils se tendent de +4Pts à 4,15%.

Nos OAT n'ont pas réagi aux propos Bruno Le Maire ce dimanche au '20H' de TF1 : le ministre de l'Economie et des Finances, a annoncé ce weekend une révision à la baisse les prévisions de croissance du pays pour 2024, passant de 1,4% à 1% (tout comme le FMI, mais l'OCDE n'attend pas plus que 0,6%, le consensus des économistes table sur 0,8%).
Par conséquent, l'État va devoir réaliser 'dix milliards d'euros d'économies supplémentaires' (dont 800Mns de réduction de budget pour 'ma prime rénov' et 1MdE de coupe dans 'l'aide au développement').

Le premier rendez-vous important pour le secteur obligataire ce sera pour mercredi soir, avec la publication des 'minutes' de la réunion de janvier, qui avait vu la Fed maintenir ses taux inchangés.

Les anticipations de baisse des taux aux Etats-Unis ont été fortement revues à la baisse ces derniers temps dans le sillage des bons chiffres sur la croissance, l'emploi et l'inflation.
A noter que plusieurs membres de la FED s'exprimeront en fin de semaine.

Côté chiffres US (de nature à impacter les taux), il faudra attendre ce jeudi pour découvrir les résultats préliminaires des enquêtes de S&P Global réalisées auprès des directeurs d'achat (PMI) du secteur privé.



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