Energie : Le resserrement monétaire de la Fed, mais également d'autres banques centrales, pèse sur le compartiment des actifs à risque, comme le pétrole. Les opérateurs continuent à voir le verre à moitié vide, préoccupés par les conséquences sur la demande du resserrement monétaire, que l'on peut qualifier de généralisé. Dans ce contexte, la nouvelle montée des tensions en Ukraine, où le Kremlin a planifié des référendums pour annexer 4 régions ukrainiennes ainsi que la mobilisation de 300.000 réservistes, passe au second plan. L'UE envisagerait de nouvelles sanctions à l'encontre de Moscou, dont un plafonnement des prix du pétrole russe. Néanmoins, l'obtention d'un consensus pourrait s'avérer difficile en raison de la position de certains pays comme la Hongrie. Le Brent de la Mer du Nord se négocie autour de 85 USD tandis que le WTI américain s'échange avec une décote de près de 7 USD à 78 USD le baril.

Métaux : Le renforcement du dollar a pesé sur le compartiment des métaux industriels,  à l'exception du nickel et de l'étain qui se sont stabilisés à respectivement 24560 et 21410 USD. Les prévisions de Rio Tinto ont également pesé sur le sentiment de marché puisque le groupe minier prévoit un contexte "difficile" pour le cuivre à court terme du fait de la flambée des prix, qui pourrait peser sur la demande en métaux. Enfin, les stocks de zinc ont enregistré un nouveau recul au sein des installations du LME pour atteindre leur plus bas niveau depuis février 2020. Du côté des métaux précieux, l'or s'échange autour de 1650 USD. 

Produits agricoles : La montée des frictions en Ukraine a soutenu les cours du blé puisqu'elle soulève de nouvelles inquiétudes concernant le respect des accords d'approvisionnement en mer Noire. Le blé s'échange non loin des 900 cents le boisseau à Chicago, contre 680 cents pour le maïs.