« La logique industrielle de cette alliance va de soi », a confirmé Ralf Körfer, le président du conseil de surveillance de Continental.

Plus qu'une simple option, la solution d'une fusion totale entre le groupe Schaeffler et le fabriquant de pneus serait actuellement envisagée très sérieusement par les dirigeants du spécialiste allemand de roulements mécaniques.

Des discussions en bonne voie
Après avoir jeté son dévolu sur le géant Continental en juillet 2008 et lancé une OPA ayant nécessité un endettement colossal, Marie-Elisabeth Schaeffler a dû finalement faire machine arrière quelques mois plus tard, compte tenu de l'effondrement du marché mondial de l'automobile.

Les différentes alternatives étudiées alors (pourparlers avec le gouvernement allemand, prises de contact avec un fonds d'Etat des Emirats arabes unis...) n'ayant pas débouchées sur une sortie de crise, le groupe de la « veuve rusée » a manifestement préféré la solution d'un rapprochement.

D'après Karl-Thomas Neumann, le président du directoire de Continental, les discussions entre les deux parties avanceraient de façon constructive.

Une réponse définitive devrait être donnée en juillet prochain.