Airbus (+1,84% à 166,22 euros) signe une des plus fortes hausses du CAC 40 à la suite d'une double actualité : la fin de ses discussions avec Atos et le relèvement de recommandation de la banque canadienne RBC. "Après avoir examiné attentivement tous les aspects d'une acquisition potentielle de la branche BDS (Big Data and Security) d'Atos, Airbus a décidé de ne plus poursuivre les discussions avec Atos au sujet de cette transaction potentielle", a précisé le constructeur aéronautique dans un court communiqué, concernant le premier sujet.

En février 2023, Airbus avait déjà envisagé d'acquérir une participation de 29,9% dans cette branche avant d'abandonner son projet.

Quant au second sujet, RBC a donc relevé son opinion sur le titre de l'avionneur passant de Performance en ligne à Surperformer, tout en rehaussant son objectif de cours de 145 à 192 euros.

"L'impact potentiel du rappel des moteurs GTF sur Airbus semble être moins important que ce que l'on craignait. Même avec des objectifs actualisés pour le milieu de la décennie, nous modélisons une croissance des liquidités à 16 milliards de dollars en 2025, ce qui crée d'importantes options d'allocation de capital", justifie RBC dans sa note d'analyse pour expliquer son relèvement de recommandation.

En outre, RBC souligne que l'action Airbus s'est distinguée, progressant de 17% depuis le début de l'année. L'amélioration du sentiment envers l'entreprise est due aux livraisons élevées de 2023 (735 par rapport aux prévisions d'environ 700), aux problèmes d'exécution chez Boeing et aux perspectives initiales pour 2024 qui ont été bien accueillies par les investisseurs. Jusqu'en février, Airbus a livré 79 appareils, dont 65 de l'importante famille A320.

"Nous sommes de plus en plus confiants dans nos prévisions de livraisons pour 2024 et 2025, qui s'élèvent respectivement à 815 et 930. L'objectif pour 2024 est de 800 appareils, et nous pensons qu'Airbus le dépassera", fait savoir RBC dans cette note.