Spécialisé dans les vannes et servomoteurs que ce soit pour le chauffage, la climatisation et la ventilation, BELIMO réalise une performance boursière exemplaire. Fondé en 1975, le groupe désormais leader mondial est constitué de plus de 1100 employés et réalise son chiffre d’affaires dans plus de 70 pays.

En 2010, BELIMO a dépassé les attentes du marché en termes de chiffre d’affaires surtout dans la partie Asie/Pacifique où la progression s’est élevée à plus de 23% par rapport à l’an dernier. Ainsi, 462 Millions CHF de chiffre d’affaires ont été réalisés sur l’année et les prévisions tablent sur le dépassent des 500 millions CHF dès 2012. Sur les 5 dernières années, la progression des chiffres est quasi constante en termes de CA, résultat ou de marge nette qui est à 14.4% pour 2010. La situation financière est quant à elle très saine puisque sur l’année, le groupe dispose d’une trésorerie nette positive de 47 millions CHF. Ce constat amène à fortiori des relèvements réguliers de prévisions de Bénéfices Nets par Action (BNA) par les analystes qui suivent le dossier passant ainsi pour l'exercice 2011 de 80 € fin 2009 à 119 € actuellement.

L’action BELIMO a de quoi faire des envieuses si l’on observe sa progression depuis 2009 : +276% ! Et la crise que traverse le Japon n’aura pas du tout impacté cette longue tendance haussière qui évolue clairement au-dessus de la moyenne mobile à 20 semaines. La phase d’hésitation des dernières semaines s’est finalement soldée par une nouvelle accélération haussière, lui permettant de coter au-delà de 1900 CHF l’action.

Rien ne plaide pour le moment pour qu’une phase de consolidation se mette en place et l’on privilégiera plutôt un prochain franchissement des 2000 CHF l’action. Un éventuel retour sur la précédente résistance, désormais support des 1842 CHF permettra de prendre le train en marche avec pour objectif 2138 CHF. Seul un retour sous les 1750 CHF remettrait à plus tard ces perspectives.

A noter que la hausse du Franc Suisse, considéré comme une monnaie refuge en ces temps de crise, est un argument supplémentaire pour investir dans une société Suisse.