Le groupe RIM, fabricant  des Blackberry, est l’un des leaders dans la conception et la fabrication de smartphones et récemment de tablettes graphiques. 80% du chiffre d’affaires est réalisé grâce à la vente des produits mobiles tandis que le reste est dû à la vente de logiciels et d’accès aux différentes plateformes de la marque.
 
La marque canadienne a récemment fait parler d’elle suite aux différents profits warnings qu’elle a publiés et son important recul face aux autres marques telles Apple ou Samsung. Pour tenter d’enrayer cette tendance négative la marque à la mûre vient de lancer trois nouveaux modèles sur les marchés américains et bientôt sur les marchés européens (dès septembre). Le 16 juin 2012, la société a publié ses résultats pour le premier trimestre de l’année 2012, les ventes ne ressortent finalement pas si mauvaises et progressent de 16% par rapport à la même période en 2010 tandis qu’elles bondissent de 67% d’une année sur l’autre. Depuis le début de l’année l’entreprise anadienne s’insère sur le marché des tablettes tactiles et en a d’ores et déjà vendu plus de 500 000, même si l’équipe dirigeante s’est montrée légèrement déçue par ce chiffre qu’elle attendait plus élevé.
Depuis la publication des profits warnings, les analystes ont fait preuve de grande prudence sur le titre et attendent une confirmation des résultats pour revoir leurs copies. Goldman Sachs et Nomura sont ainsi neutres sur la valeur avec des objectifs de cours respectifs de 25 EUR et 22 EUR.
 
Techniquement, les cours ont perdu les deux tiers de leur valeur en quelques mois, passant de près de 70 EUR à 21 EUR. Le titre rebondit actuellement sur le support des 21.8 EUR et teste la résistance des 29.1 EUR. Le premier objectif est un franchissement de ce seuil à court terme, ce qui pourrait permettre aux cours d’aller combler le gap des 34.1 EUR puis à moyen terme d’aller chercher la résistance des 43.2 EUR.
 
Dans ce contexte les plus offensifs pourront passer « acheteur » sur la valeur, en visant un retour rapide vers les 30 EUR, puis un comblement du gap des 34 EUR. Nous nous protègerons d’une nouvelle phase baissière en plaçant un stop serré à proximité de la moyenne mobile à 20 jours, soit à 24.8 EUR.