Les autorités portuaires ont indiqué que le projet a coûté environ 596 milliards de francs CFA (953 millions de dollars) et a été financé à 85 % par la banque chinoise Eximbank et à 15 % par l'État ivoirien.

Il s'agit d'une coentreprise entre la société française Bollore et APM Terminals, qui fait partie de la société danoise A.P. Moeller-Maersk.

Le port d'Abidjan dessert déjà la Côte d'Ivoire, première économie francophone d'Afrique de l'Ouest et premier producteur mondial de cacao, et constitue également une porte d'entrée pour les pays enclavés du nord.

Le nouveau terminal à conteneurs pourra accueillir les grands navires en provenance d'Asie, d'Europe et d'Amérique qui devaient auparavant débarquer leurs marchandises en Afrique du Sud, et les transférer sur des navires plus petits pour atteindre l'Afrique de l'Ouest. Il est entré en service le 1er novembre, mais a été officiellement dévoilé lors d'une conférence de presse vendredi.

"Nous ne sommes plus un deuxième port. Nous devenons une plaque tournante", a déclaré André N'Doli, directeur technique du terminal, appelé Cote d'Ivoire Terminal (CIT).

"En plus du trafic national, nous traiterons le trafic en provenance d'autres ports qui ne peuvent pas accueillir de grands navires", a-t-il déclaré aux journalistes.

Le terminal devrait permettre à Abidjan d'augmenter le trafic de conteneurs à 3 millions de conteneurs EVP contre 1,2 million de conteneurs EVP par an, selon les autorités portuaires.

(1 $ = 625,5000 francs CFA)