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(Easybourse.com) Un commentaire sur votre chiffre d'affaires du troisième trimestre 2006 publié mardi 31 octobre.
Nous notons une forte accélération de notre chiffre d'affaires sur le troisième trimestre, et plus particulièrement aux Etats-Unis. Nos attentes sont donc fortes sur ce dernier pays ainsi qu'en Angleterre, notamment suite à l'acquisition de la société de conseil et d'ingénierie Mi Services en mars dernier. De plus, nous bénéficions d'un marché favorable sur nos métiers traditionnels.

Business & Decision a récemment procédé au rachat du suisse SyBOR. Quelles sont les synergies attendues d'une telle opération et quelles seront les prochaines étapes du développement à l'international du groupe ?
SyBOR nous permet d'atteindre une taille critique sur le marché suisse et d'être plus visible. Nous disposons d'un bureau principal à Berne avec un management local et une équipe commerciale, d'un bureau secondaire à Zurich, créé de manière organique, ainsi que d'une participation dans une société à Genève.
L'acquisition d'une société spécialisée SAP et notamment NetWeaver nous permet d'élargir nos compétences. Il y a en effet peu d'experts en Europe sur ce sujet. Le rachat de SyBOR répond donc à une logique de croissance géographique et de compétences.
Pour 2006, le chiffre d'affaires prévisionnel de SyBOR est estimé à 6 millions d'euros.
En ce qui concerne notre développement à l'international, notre priorité reste les Etats-Unis et l'Angleterre. Toutefois, nous restons à l'écoute des opportunités qui pourraient se présenter et qui sont susceptibles de compléter notre offre.
 
Quels sont vos objectifs en termes de chiffre d'affaires et de rentabilité opérationnelle pour l'exercice 2006 ?
Nous tablons sur un chiffre d'affaires 2006 de 140 millions d'euros, soit une progression de 50% par rapport à l'année précédente. Toutefois, certains analystes ont des prévisions supérieures.
Quant à la marge opérationnelle, elle est en hausse sur les six premiers mois de l'année et devrait continuer sa croissance au second semestre. Sur l'ensemble de l'exercice, nous devrions approcher les 10%. Initialement, nous nous étions fixés cet objectif pour 2007. Mais fin 2006, nous devrions déjà en être très proches.
 
Fabrice Haccoun vient d'être nommé au poste de directeur d'agence dédié à l'offre Business Intelligence. Envisagez-vous d'autres renforts ?
Le modèle de croissance organique de Business & Decision se traduit par la création d'agences, ce qui explique la nomination de personnes avec des responsabilités. Ces gens peuvent venir soit de l'interne soit de l'externe. Dans les mois à venir, d'autres nominations de patrons d'agences interviendront.

Pouvez-vous nous parler de la politique d'embauche de Business & Decision. Le groupe est-il confronté à des difficultés en la matière ? Quel est le taux de turnover ?
Dans notre groupe, le taux de turnover est historiquement bas, de l'ordre de 5%. Dès lors, les objectifs de recrutement net sont plus faciles à atteindre. En 2006, nous procéderons à l'embauche de 600 personnes en France. Notre positionnement de spécialiste nous permet d'être bien identifié par les candidats et les CV que nous recevons sont de bonne qualité. En 2007, le niveau de recrutement devrait être du même ordre que cette année.

Business & Decision occupe la 16ème place du classement annuel 2006 «Europe's 500». A quand Business & Decision dans le Top 10 ?
Sur la base des chiffres 2006, nous devrions déjà être dans le Top 10 et même le Top 5. Grâce à notre politique de recrutement, nous sommes bien placés dans le classement.

Comment voyez-vous évoluer le secteur des IT en 2007 ?
Le secteur connaît une évolution positive qui bénéfice à tous les acteurs, à savoir une demande en hausse et une offre qui se contracte. Cette situation devrait perdurer, sauf événement exceptionnel. Toutefois, je tiens à souligner que la hausse de la demande combinée à la contraction de l'offre n'a pas pour effet de tirer les prix à la hausse, et ce grâce aux mécanismes de contrôle des achats dans les entreprises.

Le mot de la fin pour vos actionnaires.
Je voudrais les remercier de leur confiance et leur préciser que le cours de l'action ne reflète pas la vraie valeur de l'entreprise. Sa sous-évaluation s'explique plus par l'inertie du marché que par nos résultats. Et ceci, tous les analystes le confirment.

Propos recueillis par C.P.

- 06 Novembre 2006 - Copyright © 2006 www.easybourse.com

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