DECEUNINK est une société belge, spécialisée dans la production de systèmes pour menuiseries et de profilés PVC pour le bâtiment. Le groupe revient de loin. Le titre valait 25 EUR en 2007 puis il a frôlé le statut de penny stock en 2009. En pleine crise, le groupe a du se restructurer sous la houlette de Tom Debusschere qui en a pris les commandes il y a deux ans. Le groupe se fixait trois priorités : réduction de l'endettement, hausse du chiffre d’affaires et retour à la rentabilité en 2010.
 
L’objectif est atteint. La restructuration a porté ses fruits et le groupe belge a renoué avec les bénéfices. Le résultat net en 2010 a atteint 8,5 millions d’euros (contre une perte de 16,9 millions d’euros en 2009).  
Profitant d’aides de l’état dans le domaine de l’isolation (mesures arrivées à échéance en décembre dernier dans plusieurs pays européens), le chiffre d’affaires a progressé de 10,1 %
 
En guise de perspectives, Deceuninck envisage 2011 comme « une année de stabilisation ». Les priorités  (réduction de l'endettement, croissance du chiffre d’affaires, amélioration des marges) restent les mêmes. Le groupe s'attend à une poursuite de la croissance du chiffre d’affaires (malgré la baisse des aides publiques en matière de rénovation, ce qui peut affaiblir la demande), mais les marges risquent d'être impactées par le prix des matières premières (résine de PVC et additifs).
 
Sur les marchés, le titre est longtemps resté coincé sous la résistance des 2,05/2,08 EUR, laquelle, malgré de nombreuses tentatives, n’avait plus été dépassée depuis août 2009.
L’obstacle est en passe d’être débordés, dans des volumes exceptionnels de dix fois le volume habituel et sur un net regain de volatilité. Voilà qui pourrait relancer la dynamique de fond et nourrit l’espoir d’un rattrapage en direction des 2,23 et 2,5 EUR.
 
Sauf à revenir sous 1,92 EUR, nous visons une recovery de la valeur et adoptons une stratégie haussière sur dépassement des 2,10 EUR.