Le groupe Electricité de France est le leader français de la production, distribution et commercialisation d’électricité et de services annexes. La majeure partie de l’activité est réalisée via la vente d’électricité et de gaz (71%), vient ensuite la gestion des réseaux et lignes moyennes tensions (17%) puis celle des réseaux à très hautes tensions (6.1%).
 
Au premier trimestre 2011, le chiffre d’affaires du groupe ressort en légère baisse de 0.8% à 19.6 milliards contre 19.8 pour la période précédente. Ce léger recul est largement imputable à un temps plus doux que les normales saisonnières et qui a fait baisser la demande client. En plus de cela, l’activité au Royaume Uni est ressortie en nette baisse de 18.9% à 2.6 milliards d’euros contre 3.2 précédemment, plombant d’autant les résultats de la compagnie.
Le consensus des brokers n’est pas unanime concernant EDF, HSBC est à « sous-pondérer » avec un objectif de cours à 25 EUR tandis qu’Aurel BGC recommande de « conserver » avec un objectif de cours à 28 EUR. Macquarie et Morgan Stanley sont, à l’inverse, acheteurs sur la valeur avec des objectifs de cours respectifs de 35 et 37 EUR.
La valeur capitalise d’ores et déjà 14.2 fois ses bénéfices nets pour 2011 contre une moyenne de 13.8 pour le secteur, l’action ne nous apparaît donc pas comme étant franchement surévaluée.
 
Techniquement les cours sont à des niveaux intéressants, ils se situent en effet sur les planchers historiques en suivant une oblique baissière. De tels niveaux de prix peuvent déclencher le rebond en direction de la zone de croisement des moyennes mobiles à 28.31 EUR. A l’inverse si le titre ne parvenait pas à franchir sa résistance moyen terme des 27.5 EUR, il pourrait être amené à tester une nouvelle fois son support.
 
Les plus offensifs pourront jouer le rebond technique avec comme premier objectif le dépassement, dans les prochains jours, de la résistance court terme des 27.5 EUR puis comme second objectif le ralliement de sa résistance majeure à 29.2 EUR. Nous placerons un stop de protection proche du support à 25.2 EUR pour limiter le risque de se voir engagé dans une nouvelle phase de repli.