La société française, connue pour ses titres "Ticket Restaurant", a annoncé un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) en hausse de 31 % à 1,09 milliard d'euros (1,18 milliard de dollars) en 2023, juste au-dessus d'un consensus compilé par la société de 1,08 milliard d'euros.

À l'instar de son homologue Sodexo, qui vient de se séparer de sa division chèques, Edenred a constaté une forte demande pour ses chèques-cadeaux et ses chèques-restaurant de la part des employeurs, qui y voient un moyen d'aider le personnel à faire face à l'augmentation de l'inflation sans augmenter les salaires.

La division Avantages aux salariés et Engagement d'Edenred, la plus importante en termes de chiffre d'affaires, a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires opérationnel de 1,45 milliard d'euros, en hausse de 25,7 %.

Cependant, le bénéfice net d'Edenred a manqué les prévisions, s'établissant à 425 millions d'euros en 2023, en deçà du consensus de 469 millions d'euros établi par la société.

Nupur Gupta, analyste chez AlphaValue, a déclaré que l'échec du bénéfice net était probablement dû à une charge financière nette de 172 millions d'euros liée à la dette levée pour financer l'acquisition de la société britannique Reward Gateway en mai.

La société a déclaré que ses charges financières nettes avaient augmenté de 118 millions d'euros depuis l'année dernière en raison de la hausse des taux d'intérêt et de la dette contractée pour l'achat de Reward Gateway.

Le chiffre net exclut l'impact d'une amende de 158 millions d'euros liée à l'autorité antitrust française, qui a été payée en 2021 et comptabilisée en 2023.

Le groupe a également annoncé mardi deux accords pour l'achat de la plateforme danoise SaaS2 Spirii et de la plateforme brésilienne d'avantages liés au transport RB.

L'action Edenred était en baisse de 3% mardi à 12h37 GMT.

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