PARIS (Reuters) - Il n'est pas question d'ouvrir le capital d'Enedis dans le cadre du projet de réorganisation de sa maison-mère EDF, a déclaré lundi Marianne Laigneau, présidente du directoire de l'exploitant du réseau français de distribution d'électricité.

Hercule, le projet de réorganisation d'EDF, prévoit notamment une séparation entre les activités nucléaires du groupe et celles qui sont liées aux énergies renouvelables.

"Il n'est pas question d'ouvrir le capital d'Enedis et donc Enedis, dans ce projet Hercule, reste une filiale à 100% - comme elle l'est aujourd'hui - du groupe EDF", a dit Marianne Laigneau lors d'un échange téléphonique avec la presse organisé par l'Association des journalistes de l'énergie (AJDE).

"On lit parfois ce type de raccourcis (...) mais cela ne fait pas partie des conditions et des hypothèses de ce projet. Et c'est extrêmement important, au contraire, que dans Hercule toute la place d'Enedis et tout son rôle dans la transition écologique soient réaffirmés et défendus, et je pense que c'est bien l'intention du groupe EDF", a-t-elle ajouté.

(Benjamin Mallet, édité par Bertrand Boucey)