Paris (awp/afp) - Les Bourses évoluent en hausse mardi, même si les variations sont de faibles ampleur, les investisseurs attendant surtout, après les résultats d'entreprises, les prochaines données économiques pour donner ou non une nouvelle impulsion à la hausse.

Les places financières européennes sont dispersées: Londres gagnait 0,03%, Milan 0,11%, Paris 0,22% et Francfort 0,62%.

Les indices américains se dirigeaient vers une ouverture en hausse jusqu'à 0,3% selon le contrat à terme des trois principaux indices.

En Asie, Tokyo a terminé sur un équilibre presque parfait (+0,01%). Hong Kong a progressé plus nettement (+0,94%) tout comme Shanghai (+1,29%).

Beaucoup de places financières mondiales ont battu récemment leur record, des Etats-Unis au Japon en passant par l'Europe.

"Le contexte économique s'avère plus résilient que prévu, mais les valorisations sont trop tendues sur certains segments", juge Vincent Mortier, directeur des gestions d'Amundi.

Plusieurs rendez-vous sont prévus pour la fin de semaine sur l'activité économique et l'inflation. Avec la fin de la saison des résultats d'entreprises qui approchent, les données macroéconomique seront davantage scrutées.

L'inflation aux Etats-Unis et en zone euro sont notamment regardées à l'aune des banques centrales, dont les marchés attendent depuis plusieurs mois qu'elles entament une baisse de leurs taux d'intérêt directeur.

Mais la tendance de ralentissement de l'inflation reste précaire, comme l'ont montré les données de janvier aux Etats-Unis.

La probabilité donnée par les investisseurs à une baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne dès avril est au plus bas depuis septembre, selon les analystes de la Deutsche Bank.

Au Japon mardi, l'inflation a été publiée en janvier, à 2% sur un an, une baisse moindre que prévu.

Puma miaule doux

L'équipementier sportif Puma (+1,60%) s'attend à un "premier semestre plus doux" en termes de performances car l'"environnement de marché reste difficile", selon son patron Arne Freundt dans un communiqué lors des résultats annuels annoncés mardi. La marque vise un résultat d'exploitation dans une fourchette de 620 à 700 millions d'euros en 2024, contre 621 millions l'an passé.

Adidas montait de son côté (+0,95%).

Test négatif pour Eurofins

Le groupe Eurofins, géant des laboratoires d'analyses chutait de 8,66% à Paris après des résultats annuels ayant montré une chute de sa rentabilité. Les analystes d'Oddo ont noté la faiblesse dans la trésorerie. Pour les analystes de Jefferies, "les nouvelles prévisions pour l'exercice 2024 semblent globalement conformes, mais il est peu probable qu'elles inspirent confiance".

La valeur de son action est désormais près de 2,5 fois inférieure à celle lors de son pic, à l'été 2022.

Le bitcoin grimpe encore

Les prix du pétrole hésitaient mardi, pris entre les tensions géopolitiques au Moyen-Orient et l'environnement de taux élevés qui pourrait peser sur la croissance au niveau mondial.

Le baril de Brent reculait de 0,30% à 82,33 dollars, et le baril de WTI gagnait 0,30% à 77,44 dollars vers 12H30 GMT.

L'euro gagnait 0,07% à 1,0859 dollar pour un euro.

Le bitcoin bondissait encore de 4,58% à 57.160 dollars, soit un gain de plus de 12% depuis le début de la semaine. L'entreprise de logiciels Microstrategy Inc a annoncé hier avoir acheté 3.000 bitcoins supplémentaires (l'équivalent de 155 millions de dollars aux cours d'alors), portant le total de ses avoirs en bitcoins à 193.000 bitcoins (environ 6,09 milliards de dollars).

afp/jh