Dans un marché en berne, Fnac-Darty tire son épingle du jeu et culmine en tête de l'indice SBF120 (+3,59% à 24,26 euros). Le distributeur bénéficie des convoitises suscitées par son concurrent britannique Currys qui flambe à la Bourse londonienne (+37,67% à 6472 pence). Elliott et le géant chinois de la vente en ligne JD.com ont ainsi dévoilé leur intérêt respectif. L'offre non-sollicitée du fonds américain valoriserait l'entreprise à environ 820 millions d'euros, soit 62 pence par action.

Mais "le conseil d'administration de Currys a rejeté à l'unanimité cette proposition" car elle "sous-évaluait considérablement" l'entreprise, indique le communiqué.

Rendez-vous jeudi pour les résultats annuels du distributeur français

De son côté, JD.com a lui aussi confirmé dans un communiqué "en être aux étapes très préliminaires de l'évaluation d'une éventuelle transaction qui pourrait inclure une offre en espèces pour la totalité du capital" du groupe britannique.

Currys, qui commercialise des appareils d'électroménager, des équipements audiovisuels, informatiques ou de télécommunications, s'appuie sur un réseau de plus de 800 magasins dans huit pays (Royaume-Uni, Scandinavie, Grèce..) et emploie 28000 personnes.

Cet intérêt que suscite Currys fait écho aux récentes spéculations autour de Fnac Darty. La société de Daniel Kretinsky, Vesa Equity Investment, déjà présente dans le capital du distributeur français depuis 2022, a porté à 25 % sa participation dans le groupe Fnac Darty en mars dernier. Ce qui fait du milliardaire tchèque le premier actionnaire de Fnac-Darty, devant l'Allemand Ceconomy (24%).

Fnac-Darty publiera ses résultats annuels ce jeudi.