Les industriels de la medtech réunis au sein du Snitem (Syndicat national de l’industrie des technologies médicales) se disent « très réservés » sur la possibilité de générer 150 millions d'économies des seules baisses de prix, comme le prévoit le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) rendu public hier par le gouvernement. L’organisation demande de prendre en compte l’inflation des coûts, qui impacte fortement le secteur du dispositif médical, ainsi que la "volonté de réindustrialisation exprimée au plus haut niveau de l’Etat ".

Le Snitem souligne également la "mobilisation très forte de ressources" dans les entreprises membres due à la mise en conformité avec le nouveau règlement européen MDR.

Il " regrette " que la mesure proposée sur le conditionnement des produits de santé soit " basée sur des pénalités et non sur une approche incitative ", alors que la feuille de route RSE " doit être soutenable pour les entreprises du DM dans une approche non punitive " et " s'inscrire dans un cadre harmonisé au niveau européen ". Selon le dossier de presse consacré au PLFSS, le gouvernement veut " inciter les industriels à concevoir des dispositifs ayant un moindre impact environnemental, avec un système de malus pour les conditionnements inadaptés ".

Le Snitem annonce que " des propositions vont être portées auprès du gouvernement et des parlementaires " dans la perspective de l'examen du texte.