Le développeur produira des métaux de terres rares séparés et de grande pureté dans une usine commerciale à Belfast, qu'il fournira à Less Common Metals (LCM) pour la production d'alliages, et qui seront finalement convertis en aimants pour la production locale de véhicules électriques de Ford, a indiqué l'entreprise dans un communiqué de la bourse australienne.

"Le projet (...) est une étape stratégiquement importante pour garantir l'approvisionnement en matériaux durables à base de terres rares afin de soutenir la croissance des véhicules électriques", a déclaré Simon Palmer, ingénieur en chef des opérations européennes de Ford, dans le communiqué.

Les actions ont augmenté de 20 % avant de s'établir à 0,029 dollar australien.

Le gouvernement britannique soutiendra le partenariat par un investissement de 2 millions de livres sterling (2,50 millions de dollars) dans le cadre de ses efforts pour soutenir l'économie circulaire des terres rares magnétiques, alors que l'Occident diversifie ses chaînes d'approvisionnement en s'éloignant de la Chine, qui produit la quasi-totalité de l'offre mondiale d'aimants.

Les terres rares sont les plus magnétiques de tous les métaux et sont utilisées dans des applications allant des parcs éoliens aux VE en passant par la défense.

Ford possède actuellement quatre sites de production de moteurs dans le monde. La majorité de la production de Ford dans l'Union européenne (UE) proviendra de son usine britannique de Halewood, qui prévoit de produire près d'un demi-million d'unités par an d'ici 2026.

Pour soutenir la production de cette usine, il faudra plus de 600 tonnes de matières premières magnétiques par an, indique le communiqué.

(1 dollar = 0,7997 livre)