LONDRES, 15 novembre (Reuters) - La Bourse de Londres connaît en 2013 sa meilleure année en termes de nombres d'introductions en Bourse depuis la crise financière de 2007-2009 et le total pourrait encore augmenter.

Comme il faut environ un mois pour finaliser une mise sur le marché une fois qu'elle a été lancée, ceux qui veulent une entrée en Bourse avant la trêve de Noël ont encore quelques jours pour initier la procédure.

Infinis Energy, un générateur d'énergies renouvelables adossé au fonds Terra Ferma, est la dernière entreprise en date à avoir fait, ce vendredi, son entrée sur le marché.

Elle avait fixé son prix à 260 pence par action - soit une valorisation de 780 millions de livres (932 millions d'euros - et le titre titre a fini son premier jour de cotation à 269 pence (+3,5%).

Il y a une semaine, c'était au tour de Merlin Entertainments , le propriétaire du musée de cire londonien Madame Tussauds et de parcs d'attractions, de faire ses premiers pas en Bourse, gagnant plus de 10% ce jour-là pour atteindre une valorisation supérieure à 3,5 milliards de livres. (voir )

DAMAC Real Estate, un promoteur immobilier de luxe à Dubai, est en train de prendre des ordres en vue d'une cotation imminente à Londres.

Si le nombre d'introductions en Bourse depuis le début de l'année est à un pic depuis 2007, le montant levé à ce stade par les opérations - 14,5 milliards de dollars - est inférieur à celui de l'année 2011.

Ceci étant dit, la moitié du total de cette année-là avait été le fait de la mise sur le marché du géant du négoce de matières premières Glencore, désormais Glencore Xstrata.

Sur les années 2006 et 2007, le montant levé sur la place londonienne avait été de plus de 50 milliards de dollars par an.

L'année 2014, d'après les spécialistes des mises sur le marché, devrait encore marquer une amélioration par rapport à 2013.

"Le succès appelle le succès. Plus il y aura d'activité sur les IPO cette année, plus les gens seront prêts à investir dans de nouvelles affaires. L'année prochaine pourrait être très active", a déclaré Greg Chamberlain, analyste chez JP Morgan. (Kylie MacLellan, Benoit Van Overstraeten pour le service français)