Durant la dernière année, le climat économique s'est grandement dégradé aux yeux de la population. D'après une récente étude menée par la MetLife, 86 % des répondants craignent un ralentissement économique, ce qui représente une augmentation par rapport à 64 % l'an dernier. Plus de neuf personnes sur dix (93 %) croient que les Américans doivent travailler autant, voire plus que jamais pour boucler leur budget, ce qui constitue une hausse par rapport aux 87 % enregistrés lors de la première étude. Or, on voit poindre une divergence fascinante. Malgré le pessimisme général quant aux perspectives d'avenir de leur pays, on note un fort degré d'optimisme et de prise en main, caractérisant bien les Américains : 85 % prévoient que leur situation financière sera comparable ou meilleure cette année.

Voilà une conclusion clé à laquelle MetLife est arrivée lors de cette deuxième étude du rêve américain (Study of the American Dream), qui révèle que le rêve américain demeure vivant malgré l'inquiétude grandissante au sujet des coûts énergétiques croissants, la baisse de la valeur des maisons et l'augmentation de la dette des particuliers. Plus du tiers (37 %) des répondants pensent avoir réalisé le rêve américain, la première « sécurité financière » d'après la majorité. En effet, au cours de la dernière année, on a assisté à une forte augmentation du nombre de baby-boomers affirmant avoir réalisé le rêve américain, soit une hausse 8 points de pourcentage, portant ce taux à 40 %. Parmi les Américains croyant ne pas y être encore parvenus, 74 % croient pouvoir réaliser le rêve américain au cours de leur vie, chiffre à la hausse par rapport à 67 % l'an dernier.

Préoccupations à la hausse : économie et postérité

Malgré leur optimisme, les perspectives économiques de leur pays inquiètent profondément les Américains, et ce, sur l'ensemble du territoire. Sans égard à l'âge, près de la moitié (49 %) croit que la situation économique en 2008 sera pire qu'en 2007. Parmi les facteurs préoccupants figurent les coûts énergétiques - élément cité par 58 % des répondants pour expliquer la dégradation de l'économie, ce qui dénote une augmentation par rapport aux 41 % enregistrés l'an dernier , ainsi que les coûts liés aux soins de santé (36 %), le déficit budgétaire national (31 %), le niveau élevé de la dette des particuliers (30 %) et l'avenir de la sécurité sociale (25 %). Quatre-vingt-treize pour cent (93 %) croient que le prix croissant de l'énergie mettra en péril le rêve américain au cours des 5 à 10 prochaines années.

« L'optimisme et la confiance des Américains sont affectés par la dégradation des filets de sécurité traditionnels et l'augmentation des frais de subsistance, explique C. Robert Henrikson, président du conseil d'administration et président-directeur général à MetLife inc. Sur le plan personnel, cependant, ils prennent actuellement les moyens de rétablir leur situation financière et sont convaincus qu'ils réaliseront le rêve américain de leur vivant ».

Déplacement du fardeau et ses répercussions sur les générations à venir

Comme l'an dernier, près des deux tiers (64 %) des Américains croient que cette pression s'explique par la baisse du niveau de confiance dans les avantages sociaux financés par l'État. Un taux comparable d'Américains est déçu des avantages sociaux financés par leur employeur, qui, pour des raisons de concurrence et de coûts, exige une participation accrue de l'employé. À ce sujet, un peu plus de la moitié des Américains (52 %) croient qu'ils contribuent davantage que la génération de leurs parents au fardeau financier familial. D'ailleurs, près des trois quarts (72 %) des Américains croient que ce fardeau croissant affectera la capacité des prochaines générations (y compris celle de leurs enfants) à mener une vie aisée. Soixante-quatorze pour cent (74 %) des travailleurs de la génération Y (âgés de 18 à 31 ans) sont d'avis que les frais de subsistance augmentent sans cesse, comparativement à 65 % pour l'ensemble des travailleurs.

Se prendre en main : solution en trois points

Il existe plusieurs indicateurs montrant que les Américains prennent les moyens nécessaires pour assurer leur avenir sur le plan financier : 1) leur désir de se doter d'un filet de sécurité financière personnel; 2) le désir de l'employeur d'offrir des avantages sociaux à ses employés et des conseils financiers au travail; et 3) leur participation à l'élection présidentielle de 2008.

« Un désir puissant, presque invariable, de réaliser le rêve américain, dont la vivacité ne s'est pas démentie malgré le contexte économique actuel, note Beth Hirschhorn, vice-présidente principale et agente en chef de la commercialisation à MetLife. Cette baisse de confiance n'est pas le signe du déni, mais plutôt de la réconciliation de la divergence issue du pessimisme général et de l'optimisme individuel, puisque les Américains semblent motivés à se prendre en main. »

Prêts à se doter eux-mêmes d'un filet de sécurité personnel

Incertains de la valeur des filets de sécurité traditionnels que financent l'État ou l'employeur, plus des trois quarts (77 %) des Américains disent qu'ils planifient de doter eux-mêmes d'un filet de sécurité en vue de protéger l'avenir de leur famille. Or, chaque génération a sa conception des produits devant constituer son filet de sécurité personnel. Alors que les baby-boomers et la génération Y sont avant tout intéressés par le maintien de l'assurance-santé après la retraite (respectivement 64 % et 57 %), puis d'un régime d'épargne-retraite 401(k) (respectivement 49 % et 52 %), les baby-boomers, eux, placent ensuite les rentes de revenus (45 %), puis l'assurance pour soins longue durée (31 %), alors que la génération Y place ensuite l'assurance-vie (38 %), puis les rentes de revenus (31 %).

Compter sur l'employeur pour obtenir conseils et avantages sociaux

L'employeur peut jouer un rôle déterminant en aidant son effectif à se constituer un filet de sécurité personnel. Il pave la voie des avantages sociaux, même si l'employé doit assumer la grande partie, voire la totalité des coûts lui-même. Toutes générations confondues, 95 % des répondants croient à l'importance de fournir des avantages sociaux à la charge de l'employé. Les employés jeunes, tout particulièrement, désirent en savoir davantage sur les avantages sociaux. Plus d'un sur quatre (26 %) souhaiterait que leur employeur lui donne de la formation sur les produits devant composer son filet de sécurité; un travailleur sur cinq désire des services de planification financière à son travail en vue de prendre de bonnes décisions.

Voter pour faire la différence

Enfin, les Américains entendent prendre des mesures politiques pour que le rêve américain demeure à leur portée. Trois sur quatre croient que l'élection présidentielle de 2008 aura plus d'importance que les précédentes. Un nombre assez comparable (71 %) croit que l'issue de cette élection puisse modifier leur capacité à réaliser le rêve américain, alors que 75 % des répondants de la génération X et de la génération Y, qui ont les yeux rivés sur le déroulement de cette campagne électorale, pensent qu'elle déterminera réellement leur capacité à réaliser ce rêve.

Les principaux enjeux électoraux mentionnés sont l'économie (26 %), la guerre en Irak (17 %) et les soins de santé (12 %). Les répondants de la génération silencieuse (nés entre 1925 et 1945) sont plus préoccupés par la guerre en Irak, 80 % des Américains et 86 % de la génération Y craignent que le conflit irakien compromette leur capacité à réaliser le rêve américain.

« Toutes générations confondues, les Américains sont impatients d'agir pour améliorer leur quotidien et celui de leur famille, ajoute Hirschhorn. Leur grand optimisme et leur sens de l'initiative leur donnent la confiance nécessaire pour soulever le fardeau qui les afflige. Or, en réalité, pour que le rêve américain demeure réalisable, il faut l'aide de l'employeur, de conseillers financiers et d'intervenants de l'État. »

Du 4 au 6 janvier 2008, Strategy First Partners et Penn, Schoen and Berland Associates ont effectué 800 sondages en ligne aux États-Unis auprès de la population, y compris chez les représentants de la génération silencieuse, de la génération des baby-boomers, de la génération X et de la génération Y. Cette étude avait pour objet de comprendre et de définir la perception de la sécurité financière et la capacité à réaliser le rêve américain.

MetLife, filiale de MetLife inc. (NYSE: MET), est un chef de file de l'assurance et des services financiers opérant des établissements situés dans diverses régions, dont les États-Unis et l'Amérique centrale, l'Europe et l'Asie-Pacifique. Les établissements américains et ses filiales internationales et affiliées permettent à MetLife inc. de répondre à plus de 70 millions de clients dans le monde. MetLife est le plus grand assureur-vie des États-Unis (d'après les ventes sur le territoire américain). Les sociétés MetLife offrent assurance-vie, rentes, assurance auto et assurance-habitation, services bancaires et autres services financiers aux particuliers. Sont aussi offertes aux organisations et autres institutions l'assurance collective, la réassurance et les produits et services de retraite et d'épargne. Pour en savoir plus, consultez www.metlife.com.

*Seules les personnes âgées de 18 ans et plus ont été sondées parmi les représentants de la génération Y ayant participé à cette étude.

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