Le titre Monsanto prenait 4,28% vers 16h00 GMT à Wall Street.

Le groupe a annoncé un bénéfice de six millions de dollars (4,6 millions d'euros), soit un cent par action sur le trimestre, après avoir enregistré une perte de 19 millions de dollars, soit trois cents par action, l'année précédente.

Le bénéfice d'exploitation du groupe s'élève à deux cents par action, conformément aux attentes des analystes.

Son chiffre d'affaires net a par ailleurs progressé de 8% pour atteindre 1,8 milliard de dollars, comme attendu par les analystes, notamment grâce aux ventes de semences de maïs et de traits, passant de 569 millions de dollars l'année précédente à 614 millions de dollars.

La croissance du chiffre d'affaires a été particulièrement soutenue en Amérique latine, notamment sur le marché argentin.

Le président du groupe Hugh Grant estime que les commandes déjà enregistrées pour les plantations printanières de maïs et de soja aux Etats-Unis reflètent l'intérêt de sa clientèle pour les nouveaux produits du groupe, et a jugé que Monsanto était "bien positionné pour une croissance sur le long terme."

Après une année marquée par des opérations de restructurations, les dépenses du groupe ont reculé de 9% au premier trimestre.

Le groupe a livré un objectif de cash flow disponible pour l'exercice 2011 compris entre 800 et 900 millions de dollars, reflétant des dépenses d'investissement de 600 à 700 millions de dollars.

Le groupe a confirmé un objectif de bénéfice par action compris entre 2,72 et 2,82 dollars pour l'exercice 2011.

Plusieurs analystes ont relevé leurs prévisions sur le groupe, anticipant la hausse des prix de l'alimentation et des plantations en 2011.

L'analyste John Roberts du Buckingham Research Group a ainsi relevé cette semaine son objectif de cours pour le groupe de 72 à 80 dollars, soulignant que le type de semences génétiquement modifiées produites par Monsanto devrait bénéficier d'une croissance de la demande mondiale de produits alimentaires.

Carey Gillam, Catherine Monin pour le service français, édité par Nicolas Delame