Un premier coup de semonce avait eu lieu hier, quand la Société Générale a annoncé l'abaissement de conserver à vendre de sa recommandation, malgré un objectif de cours ajusté en hausse, de 33,30 à 40 EUR. Ce matin, c'est Oddo BHF qui quitte le navire, en passant de neutre à alléger, pour un objectif de cours là aussi revalorisé de 26,70 à 32,70 EUR. Aucun des deux bureaux d'études ne remet en cause la trajectoire solide de développement de l'entreprise, mais sont les niveaux de valorisation qui commencent à poser problème.

Sur les 8 analystes recensés par le consensus Zonebourse, il n'en reste qu'un à l'achat, IDMidcaps avec son objectif de 47 EUR. Les autres sont soit neutres, soit négatifs. L'objectif moyen ressort à 33,91 EUR, soit plus de 20% en-deçà des niveaux actuels. Le titre a gagné plus de 90% sur un an. Il avait même plus que doublé lorsqu'il avait touché, le 3 septembre dernier, un plus haut en clôture à 49,75 EUR.

Peu d'alternatives chez les alternatifs

En France, les investisseurs qui veulent s'exposer aux Energies Renouvelables n'ont pas des milliers de solutions. Les gérants ont basiquement trois dossiers à se mettre sous la dent : Neoen, Voltalia et Albioma, trois titres qui ont largement bénéficié de l'engouement pour l'énergie verte et qui sont par conséquent plutôt généreusement valorisés. Ce sont donc les "crowded trades" de la spécialité, même si leur caractéristiques sont profondément différentes.

Vous retrouverez dans le tableau qui suit les 16 dossiers qui font partie des sous-secteurs Energie Renouvelable de la Bourse de Paris, classés par capitalisation.

Les ENR Françaises