Le groupe Renault réorganise ses activités et s’intéresse de plus en plus à l’Inde et à la Russie. Dernièrement, conjointement avec Nissan, il a annoncé vouloir doubler la capacité de production dans le sud de l’Inde à Madras en investissant 658 millions d’euros afin d’atteindre une cadence de 400 000 véhicules par an.
En Russie, c’est un investissement pouvant aller jusqu’à 2 milliards de dollars (à l’horion 2015) que le consortium envisage de dépenser afin d’atteindre un volume de vente proche de 1.6 million de véhicules d’ici 4 ans. Pour ce faire le groupe s’associerait avec AvtoVAZ (dont Renault détient déjà 25%) qui est le premier fabricant automobile russe.

Récemment, la direction a connu un grand changement avec le départ de Patrick Peleta remplacé par Carlos Tavares, qui devient directeur général délégué.
 
Techniquement, le titre Renault évolue en baisse depuis le test des 50 EUR au début de l’année. Les événements de Fukushima n’ont pas aidé les valeurs automobiles, ce qui a renvoyé les cours au contact de la moyenne mobile à 100 semaines à proximité des 35 EUR.

En données journalières, depuis le mois de Mars, les cours évoluent au sein d’un Range 36 / 42 EUR en oscillant autour de la moyenne mobile à 20 jours.  A court terme, les cours migrent en direction d’un important support déjà travaillé à de nombreuses reprises. Sous peine d’un rebond technique sur cette zone situé à 36 EUR, on pourrait s’attendre à une correction de plus forte ampleur en direction des 32 EUR.

En conséquence, on restera en attente d’un repli sur les 36 EUR pour se positionner à l’achat sur le titre Renault. Ce niveau devrait engendrer un rebond en direction des 39 EUR à court terme et 42 EUR par extension. Nous positionnerons notre stop de protection sous les 35.50 EUR en cas d’enfoncement du support moyen terme.