BESSENBACH (dpa-AFX) - L'équipementier de véhicules industriels SAF-Holland se montre un peu plus optimiste pour l'ensemble de l'année après un premier trimestre solide. Le chiffre d'affaires devrait avoir tendance à se situer en 2023 autour du haut de la fourchette de 1,8 à 1,95 milliard d'euros prévue jusqu'à présent, a annoncé l'entreprise sans surprise jeudi soir à Bessenbach. La marge opérationnelle ajustée (Ebit) du groupe devrait rester comprise entre 7,5 et 8,5%. L'action a gagné trois et demi pour cent vendredi matin, à 12,59 euros, ce qui en fait l'un des titres les plus solides de l'indice SDax des petites valeurs.

SAF Holland a enregistré de solides résultats au premier trimestre, malgré les conséquences négatives d'une cyber-attaque fin mars, a écrit Jorge Gonzalez Sadornil de Hauck Aufhäuser Investment Banking dans une première évaluation. L'expert maintient son opinion positive sur le titre et a relevé son objectif de cours d'un euro à 25 euros en raison de la bonne performance.

Au premier trimestre, le chiffre d'affaires de l'entreprise a augmenté de près de 30% par rapport à la même période de l'année précédente, pour atteindre 480 millions d'euros, selon des calculs provisoires. L'acquisition du spécialiste suédois des freins Haldex a été prise en compte à partir du 21 février. Par ses propres moyens, la croissance du chiffre d'affaires a été de 10,8 pour cent. Selon les informations fournies, les activités dans les régions Amérique Apac (Asie, Pacifique, Inde) ont été particulièrement porteuses.

Grâce aux économies réalisées, le résultat avant intérêts et impôts (Ebit) corrigé des éléments exceptionnels a augmenté de près de 85 % pour atteindre 43 millions d'euros. La marge d'exploitation ajustée correspondante est passée de 6,4 à 9,0 pour cent. Le bénéfice net a augmenté de 49 % pour atteindre 19,5 millions d'euros. Ces chiffres clés ont dépassé les attentes du marché.

Selon SAF-Holland, la récente cyberattaque a entraîné une perte temporaire de chiffre d'affaires d'environ 40 millions d'euros. Sur ce montant, environ 15 millions d'euros ont été imputés au premier trimestre. La direction s'attend toujours à ce que la majeure partie du chiffre d'affaires perdu soit récupérée au cours des deuxième et troisième trimestres.

Suite à la cyberattaque, il faut s'attendre à des charges exceptionnelles à un niveau à un chiffre pour des prestations informatiques, de sécurité et de conseil. Ces coûts sont en grande partie liés au deuxième trimestre. Le groupe présentera ses résultats trimestriels complets le 26 mai /jha/knd/stw/mis.