La bourse de Paris a de nouveau terminé en nette baisse vendredi, dans le sillage des valeurs bancaires, l'aide de 30 milliards de dollars apportée à First Republic Bank et les déboires de Crédit Suisse n'ayant pas rassuré.
Le CAC40 a ainsi clôturé en repli de 1.43% à 6925 points, après une brève incursion au-delà des 7100 points à l'ouverture. 

Du côté des valeurs, seuls 3 titres ont gagné du terrain. Alstom s'est adjugé 1.01%, STM 0.34% et Téléperformance 0.27%. A l'opposé, Renault a cédé 4.97%, Axa 3.28%, Publicis 2.91%, Veolia 2.55% et Engie 2.5%. 

Cette séance des quatre sorcières a aussi été marquée par des indicateurs sous les attentes aux Etats-Unis, ravivant par la même occasion les craintes de récession. La production industrielle américaine est ressortie stable (+0.3% le mois dernier) et l'indice du Michigan retombe à 63.4 (67 précédemment). 

Dans ce contexte d'aversion au risque, les indices américains ont également cédé du terrain. Le Dow Jones a perdu 1.19% à 31861 points, le S&P500 a reculé de 1.1% à 3916 points et le Nasdaq100 de 0.49%, soutenu par quelques poids lourds. 

Aujourd'hui, après le rachat de Crédit Suisse par UBS, dans le cadre d'
une opération de sauvetage d'urgence, le rouge devrait de nouveau s'imposer en Europe. Le CAC40 est en effet attendu en repli de 1.3% à l'ouverture. 

Techniquement, l'indice parisien devrait de nouveau tester aujourd'hui ses récents plus bas situés vers 6861 points. En l'absence de préservation de ce niveau, les 6800/6780 points seraient alors en ligne de mire.