Immatriculations en hausse. On retiendra que le bilan du marché automobile français est positif pour la quatrième année consécutive avec une hausse de 2,97% des immatriculations en 2018, malgré une poursuite de la contraction mensuelle : -14,5% en décembre. Le CCFA souligne que la part des véhicules diesel serait passée sous les 40% contre 47,3% en 2017. Renault et Peugeot ont fait mieux que la moyenne sur l'année.

Vivendi peut racheter Editis. L'Autorité de la concurrence a autorisé Vivendi à racheter Editis, estimant que l'opération "n'aura pas pour effet de réduire la concurrence sur les nombreux marchés du secteur audiovisuel et littéraire examinés". La transaction avait été annoncée sur la base d'une valeur d'entreprise de 900 millions d'euros.

C'est parti pour Egina. Total a démarré la production du champ Egina au Nigeria, qui doit atteindre 200 000 barils / jour en vitesse de croisière. Le projet a été mené pour un coût inférieur au budget, précise la major, qui détient un intérêt de 24% dans le bloc OML 130 et joue le rôle d'opérateur.  

Exit les sports. Bic a bouclé la vente de Bic Sports à Tahé Outdoors pour une valeur d'entreprise de 6 à 9 millions d'euros (en fonction des résultats futurs). La filiale est spécialisée dans les sports nautiques de glisse. Bic a en parallèle finalisé la reprise des actifs de HACO en Afrique de l'Est, pour se développer sur le continent. 
 
Vinci Airports grandit. La division aéroports de Vinci a pris le contrôle de Londres Gatwick, le second aéroport britannique, moyennant un prix de 2,9 milliards de livres pour 50,01% du capital. L'opération a été annoncée le 27 décembre et a reçu un accueil positif.
 
Fin d'année chargée. La coentreprise entre Renault et Rostec est montée à 100% d'Avotvaz. Par ailleurs, la garde à vue de Carlos Ghosn a été prolongée jusqu'au 11 janvier au Japon.

La bourse qui venait du froid. Euronext a annoncé il y a quelques jours avoir sécurisé l'apport de plus de 50% du capital de l'opérateur de la bourse d'Olso, dans le cadre d'une offre à 625 millions d'euros. Le groupe cherche à obtenir l'adhésion du conseil de sa cible.
 
CVC s'assure le contrôle d'April. L'actionnaire de contrôle d'April, Evolem (65,13% du capital), négocie officiellement la vente de son bloc à CVC Capital Partners à 22 EUR l'action. Le prix pourrait évoluer en fonction de l'issue d'un contentieux fiscal en France.
 
CPoR Devises file chez Loomis. Tessi a finalisé la vente à Loomis de ses 80% dans CPoR Devises, ce qui permet à la société grenobloise d'encaisser 85,5 millions d'euros net de frais et d'impôts.
 
Coup dur. Fineska renonce à racheter la branche "Graphiques et Papiers de création" d'Arjowiggins (Sequana), qui réfléchit à ses options. L'annonce a eu lieu le 27 décembre.
 
En bref en France. Rémy Cointreau clôture son programme de rachat d'actions après le rachat d'1 million de titres depuis août. Riber reçoit une commande pour une machine de recherche. Téléverbier a publié son chiffre d'affaires. Rexel ne renouvelle pas son contrat avec Fitch. Demande faible pour le remboursement anticipé des OCEANE CBo Territoria. Biom'Up tire une seconde fois sur la ligne Athyrium.
 
Autocensure chez Netflix ? Le groupe américain a été accusé de censure après avoir retiré un épisode de "Patriot Act with Hasan Minhaj" critiquant l'Arabie Saoudite. Le 'Financial Times' affirme que la vidéo a été retirée après une intervention des autorités saoudiennes. Netflix n'a pas réagi.
 
La pharma superstar. Quand les marchés tanguent, les défensives reviennent en grâce. C'est une réalité sur le Dow Jones : Merck (+36%) devance Pfizer (+20%) sur le podium 2018 des performances boursières.

DT se rebiffe. Deutsche Telekom a lancé une action en justice contre le régulateur allemand des télécoms dans le cadre des enchères 5G, selon 'Die Welt'. L'opérateur lui reprocherait d'autoriser l'arrivée de nouveaux entrants ne disposant d'aucune infrastructure. Vodafone et Telefonica avaient déjà saisi la justice. 

DB se rebiffe. Le président de la Deutsche Bank, Paul Achtleiner, a réaffirmé dans 'FAZ' que son établissement n'a besoin de personne pour se relancer et que le plan de redressement porte ses fruits.